Point n'est besoin d'analyse macroéconomique, de mots ni de l'expression d'un peuple.

François Hollande, après Nicolas Sarkozy, n'y est plus et ils peuvent désormais savourer une retraite chèrement gagnée, en euros s'il vous plaît (allusion aux « vrais » riches qui comptent dans toutes les devises).

Cette fin n'est qu'en partie l'échec d'un homme, c'est l'échec d'une Nation, donc celui de l'Europe.
Pas de réjouissances, ni dans le départ de François Hollande, ni dans le premier et primaire succès de Monsieur François Fillon.
Il s'agit de trouver une sortie à l'impasse française dans laquelle nous sommes.

François Hollande est autant responsable que le peuple lui-même. Si ce dernier président actuel, et normal, le reconnaît avec les vocables qu'il porte, la France est entrée dans une division venant oublier l'évocation des deux églises.
Il était temps de donner au temps du temps.

Alors, il est nécessaire de reconnaître ce qui est bénéfique.
Après une catastrophe, il reste plus de vivants que de blessés et de morts ; l'action doit maintenant se consacrer aux survivants.
Comme s'exclame le Nouvel Observateur : « The show must go on ! ». Nous laissons à cet observateur toute la perfidie de n'avoir pas plus tôt dénoncé le « piège ».

Mais revenons sur le mot « largement » que nous avons difficulté à comprendre parce mal entendu et perçu.

Allocution du président François Hollande - 1er décembre 2016
L'Allocution du président François Hollande - 1er décembre 2016 @ ultimedia Le Monde Antenne 2

S'agit-il de « lâchement », « l'âge ment » « là, je mens » ou de « largement » ?

Monsieur François Hollande nous ouvre le livre de l’Élysée comme il a ouvert l’Élysée lui-même.
Ce que nous devons reconnaître en François Hollande, malgré ses défauts, ce sont ses qualités.
Il y a source d'enseignement ; le « bashing » n'apprend que la colère.

Monsieur François Hollande, s'il n'est pas grand, est large. François Hollande va jusqu'à ouvrir le pouvoir politique au pouvoir médiatique. Une erreur diront certains de ses confrères, un comportement à ne pas dévoiler diront d'autres : « un peu de hauteur, de la dignité, de la pudeur ».

Quelques soient les comportements ou les opinions, le sort du régime actuel est en évolution.
François Hollande y a pris part, probablement plus à son insu que de sa propre volonté.
Ce qui est largement ouvert, c'est le déclin de cette Vème république vis à vis d'une démocratie, toujours à construire et à parfaire.

Sur ce point, nous devons être cohérents, nous ne devons pas renoncer, nous devons rester lucides.
Ce qui normal et logique s'est affirmé : nous sommes tous égaux en droit et en devoir.

Si Monsieur François Fillon est élu et qu'il n'en a pas conscience, il tombera comme les règnes de ses prédécesseurs ont chu.