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Alors, quelques citations qui n'apportent rien au rire... Et réponse au "don qui nous a été donné".

Quand on ne sait plus rire du bien, on a le mépris par l'humour qui fait mal. L'humour est devenu douteux car il doute de faire rire. Et cela nous fait rire, c'est tout à fait normal !

Du comble de la bassesse, on trouve ravissant le rire malfaisant du singe ou du macaque.

Il n'est aucun art et talent durables à enseigner ou à inciter le mépris de soi-même ; mais au contraire dans le respect et le rire de soi-même. Ainsi le rire qui se méprise lui-même et dédaigne autrui reste en travers de la bouche, telle une calomnie.

Rire de la pauvreté du peuple, c'est constater l'indigence de la richesse à pouvoir l'enrichir.

Si les gens aiment le mépris et l'irrespect, c'est qu'ils aiment pour ne rien donner et ne rien recevoir mais pour prendre encore à celui qui n'a déjà plus rien. C'est s'esclaffer de l'étranger alors qu'il n'est plus étrange, c'est vouloir punir son propre frère.

Il est une mode aujourd'hui, celle de l'irresponsabilité collective et personnelle, celle des peuples errants perdus dans ses incertitudes. Contre cela, la plupart des personnes se résolvent à rire. Bien peu recherchent de nouvelles plaisanteries...

Quand nous ne désirons plus nous comprendre, nous singeons le sabir des autres. C'est plus facile que d'essayer à en traduire tous les talents et toutes les vertus. Quand nous ne savons que répondre, nous avons comme toute issue à nous esclaffer de rires.

C'est un spectacle de transport en commun, comment voulez-vous qu'il y ait quelque esprit ou même quelque plaisir sinon celui, unique, de se déplacer dans une même direction ?

Si les Arts et la Science instillent moins de plaisir que le bas et le plus abordable, c'est bien justement qu'il y faille le plaisir suprême de celui de l'esprit.

Il y aurait erreur à censurer la critique, proviendrait-elle de l'humour insipide d'un singe singeant l'homme car nul ne sait si l'homme lui-même ne fut un jour primate !

Le rire provient de ce que nous mettons en commun pour être le plus vulgaire, le plus anodin, le moins original, le plus confondu et déformé, ce en quoi nous sommes d'une même tribu et d'une même communauté, aux mêmes gestes et mêmes postures, au plus profond de nous-mêmes enracinés dans nos relations intellectuelles, délirantes ou sexuelles.

Si vous n'aimez pas la mode, vous n'aimez pas le présent. La mode est à de magnifier ce qui surgit, si besoin le burlesque ou même l'imposture, en faisant ressortir nos travers. Vous cherchez des responsables, des coupables et des innocents. Vous me faites rire ! La mode n'est pas à la justice et elle n'est pas juste. Si j'écris avec de l'encre, vous ne me lisez pas ; si je traçais avec de la merde, me liriez vous pour autant ? « Casser un baromètre n'a jamais changé la pression atmosphérique. » disait un article.

Briser un éclat de rires, fut-il le plus offensant, ne fait pas rire pour autant !

Alors la seule fin que je puisse espérer est de reposer mon ventre d'avoir été mort de rires. J'en ai les yeux pleurant. Il était écrit "lol" -

Quelque fusse l'irraison de vouloir en rire, il y aurait raison d'écrire que "faire rire" est un art.
Au plus profond de sa folie, nous espérons toujours que l'homme retrouve le rire de la raison. Et c'est bien pour cela que nous continuons d'en rire.
A cette dépravation extrême, il serait devenu le praticien terroriste de son activité ; là où réside le crime et le suicide pour toute apologie, le nihilisme du rire et de la vie.
Si nous ne pouvons plus en rire, alors qu'il poursuive son acte sur sa tête hilarante, s'il peut encore en rire... Sinon nous le pleurerions de ne nous avoir plus fait rire.
"Et rira bien qui rira le dernier !"

Il peut bien damner la terre et toute création, il faut bien convenir qu'il se comporte en bête. Et tout homme rit de la bête même s'il ne croit en Dieu.