PREMIUM EUROPE

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

WWW[FR] › Particularisme & Présidence

Fil des billets

LE SOCIALISME EN DÉCLIN

Tous les acteurs et penseurs s'accordent à reconnaître que la plus grande erreur du socialisme est d'avoir cédé le social à une opinion de parti, à l'hypothétique avancée d'une société communautaire et sociétale.

Hors le caractère sociable ou social est avant tout celui d'une personne envers une autre.

La transposition immédiate d'une grandeur multiple et variée à celle qui serait d'une identité et d'une unicité, identifiée en la caractéristique suprême des valeurs de l’État est un leurre, une mystification, une tromperie.

Nonobstant ces ou ses écueils, non seulement perceptibles dans tous les aspects laïcs, le social en France, plutôt que le socialisme de certains Français, a été aussi sujet à incompréhension dans l'environnement des idéaux, du domaine religieux et spirituel ; ce qui produit naturellement des interrogations ou des questions, somme toute favorable.
Les défauts ont été suffisamment révélés pour qu'il soit inutile d'en rappeler les débats et les fractures. Se remettre à un travail constructif s'avère nécessaire.

De fait, chacun revient sur son individualité, tentant de conforter sa position sur une ligne de crête, au milieu de ce qui peut s'appeler un champ de ruine. C'est le refuge dans sa tranchée avec les camarades survivants, dans l'attente du coup de feu suivant …

Pour les uns, c'est l'abandon de leur idéal dans l'espoir seulement de survivre.
Pour certains ce serait de poursuivre le combat, jusqu'à la mort ultime, le sacrifice suicidaire.
Pour d'autres cela demeurerait l'espérance de la victoire.

J'ai du respect pour ces femmes et pour ces hommes, dont je partage la plus belle et « plus grande fraction » du mot, celui de « social », une réalité, dégagée de celui du socialisme, une fiction.
Cependant, je m'exclue d'être des leurs car la réelle virtualité leur échappe.
Cette dernière est ignorée des autres bords pour qu'il soit compréhensible qu'il faille cependant relier ce qui devient leur opposition (que le lecteur entende ce vocable sibyllin).

En effet, le dialogue continue afin qu'ils parviennent à exprimer cette meilleure partie d'eux-mêmes.
En cela, ils y sont toujours invités.

D'autres opinions, en partie d'analyse, ou de parti :

  • Les intellos de l'écriture caviarde (à paraître)

FRANÇAIS, SOYONS COHÉRENTS

Les récents propos du président de la République sonnent le glas de sa reconduction par vote présidentiel direct.

Qui plus est, en considération de notre pratique en l'établissement de partis politiques qui sont chargés de constituer une majorité, la partie nommée gauche de l'électorat se trouve dégarnie et non viable.
En effet, les électeurs de celle-ci, ne pouvant se référer à celui qui en a été le maître d'ouvrage (ou EN - leader), trouvent difficulté à assurer dans le parti du président la légitimité de son candidat président. Elle est incapable également d'avoir un autre candidat qui puisse remplacer cette défaillance.

Cet événement, résultant principalement de la publication d'affirmations infondées et personnelles ..., par certains aspects révélateurs d'un suicide politique, qui remet en cause l'éthique du président actuel et par conséquence celle du gouvernement qu'il a constituée, est sans précédent.

Cette actualité pose au moins à terme la question concernant la légitimité présidentielle à pouvoir dire et faire.
Or s'il y a preuve d'abus de pouvoir, il s'avérerait possible de dénoncer la légitimité du président actuel.
S'il n'est pas de preuves de cette abus par les lois, il ne peut être exclu cependant que les lois actuelles soient insuffisantes pour en faire état.

En conséquence et quelque soit l'issue des examens précédents, le fonctionnement du régime semi-présidentiel direct doit être réexaminé.

Si nous ne modifions pas le système de ce régime actuel pour un régime différent, - et pourquoi le modifierions-nous puisque nous sommes inscrits depuis un long moment dans l'attentisme politique - , le seul vote cohérent et possible pour signifier un désaccord concernant le régime lui-même est et reste le vote blanc.

Il ne suffirait pas de rejeter un candidat pour un autre, pour qu'il trouve, non pas notre consentement, mais le sien à entamer une réforme du système qui le supportera ! Aucun candidat n'a mis dans son programme la modification du régime semi-présidentiel direct.

Le système est donc verrouillé par tous.

La seule façon de rouvrir la porte est d'en faire sauter les gonds, la serrure ou sa totalité, la porte elle-même.

François Hollande nous inscrit délibérément dans son terrorisme politique.

À cet exposé peu réjouissant, il est certainement une alternative à laquelle ni vous ni moi n'avons jusqu’à présent songé.
N'hésitez pas à la divulguer et à nous en faire part ...

UN LIVRE RETIRÉ OU VERS LA FIN DU RÉGIME SEMI-PRÉSIDENTIEL ?

Les deux derniers présidents de la République française ont, par leurs exercices, mis à bas la présidence.
En conséquence, le régime semi-présidentiel s'en trouve affaibli, au moins par l'évolution de la représentativité de la présidence.

Un des critères qui est la base de la définition de l'aspect présidentiel est que le chef de l’État, ou président, est élu au suffrage universel direct.

La question du bien-fondé du type d'élection ou système de vote peut se poser dans la mesure où la représentativité attendue viendrait à être illégale ou illégitime.

1. Légalité :

Est-ce légal qu'un président publie un livre dont le titre est : "Un président ne devrait pas dire ça …" ?

...


  • Oui, il le peut, surtout s'il ne dit pas ni ne fait pas ce qu'il publie qu'il ne devrait pas dire ou ne pas faire.

Malheureusement, François Hollande revendique d'avoir dit ce qu'il ne faut pas dire et d'avoir fait ce qu'il ne faut pas faire !
De plus, pour dire et mieux faire, il eut mieux valu et plus simplement utiliser l'affirmation plutôt que la négation.

  • Non s'il est président et qu'il dit et fait ce qu'il ne faut ni dire ni faire, parce qu'il est censé représenter tous les français.
  • Oui s'il n'est plus président et qu'il explique ce qu'un président ne doit ni dire ni faire.

C'est pour cela et en partie que nous pouvons lire des commentaires :

implicite et journalistique : De la bêtise ? De la bâtardise ?
"On hésite sur le choix du mot. Est-ce de l'inconscience ? De l'imprudence ? Du cynisme ? Ou du masochisme ? Guillaume Tabard: « Les dégâts d'une présidence bavarde » " - Le Figaro Mis à jour le 12/10/2016 à 20:02.

Un euphémisme journalistique : « gâcher » d'Alain Duhamel

2. Légitimité :

Si la représentativité est légale, en devoir et en droit, puisqu' acceptée par tous, est-elle pour autant toujours légitime ?

En effet, si un système si bien conçu soit-il, mène à une aberration, faut-il le conserver, s'en défaire ou le parfaire ?

Plus simplement, cela revient à établir ou à redéfinir ce qui est normal et ce qui ne l'est pas ou ce qui ne l'est plus, dans le cadre d'une majorité légale suffisamment constante et forte.

3. Qu'elle est l'aberration ?

Les propos relatés dans le livre "Un président ne devrait pas dire ça …" relèvent-ils d'une autorité qui est fondée sur des bases juridiques, sur des bases éthiques et morales qui permettent de recevoir le consentement des Français ?

Ce serait poser une question de légitimité si la question de légalité est déjà résolue.

Supposons qu'elle le soit,
(elle ne l'est pas ; 2ème cas, négatif).

Par les prochaines élections, nous allons obtenir une réponse : celle établissant que la poursuite d'une présidence avec le même président peut être légale (voir plus haut) et légitime, si nous y consentons.
Si nous n'y consentons pas, elle est considérée illégitime au regard d'une autre perçue comme plus favorable ou « plus légitime ».

Nous allons cependant continuer d'ignorer l'état de légitimité du président actuel dans l'exercice de ses fonctions, c'est-à-dire, à proprement parlé, de la légitimité du quinquennat ou du système qui a ouvert ce précédent mandat et qui en ouvre le suivant, sur des bases légales identiques, ... sinon légitimes.

  • De fait à un régime semi-présidentiel légitime peut succéder un autre qui peut l'être.
  • Un régime semi-présidentiel légitime peut succéder un autre qui est illégitime.
  • Cependant, lorsque le régime est installé au moins une fois dans l'illégitimité, il n'est pas prévu qu'il puisse revenir à la légitimité.

Il est seulement prévu et fait en sorte qu'il soit difficile voire impossible de sortir de ce régime.

Il est pourtant démontré qu'il fonctionne sur une représentation aberrante et inefficace, déclarée à un moment donné illégitime.