Je n'ai rien à craindre en étant anonyme, en n'ayant aucune audience, qu'elle soit mue ou plutôt tue par les courants de pensée économiques, politiques et sociaux, par les médias, par la mode des personnes très importantes (VIP en anglo-américain ou en anglo-saxon), par les moteurs de recherche, par la publicité, par les réseaux plus impersonnels que réellement sociaux, par des référencements aussi douteux que les références qu'ils ont définies pour en établir des listes, etc.
Vais-je publier des images, photos ou bandes son plus ou moins censurées ou interdites par les pays, les États, les Nations ?
Vais-je diffuser ces supports dont je risque de ne pas attendre des réactions soudaines à mes provocations, pire, par des personnes anonymes et aussi anonymement indéfinies que les États eux-mêmes, mal déguisées en shérifs ou en suffragettes du Net, (celles qui revendiquent des droits que d'autres possèdent déjà et qu'elle ont peine à obtenir parce que les premiers tardent à leur concéder), qui se sont érigées le droit hors de tous les droits et de toutes les lois, le pouvoir ou la volonté cachée de pendre haut et court tout ce qui ne leur revient pas : le crime, la drogue, la pédophilie, que sauraient ils encore savoir ou mettre hors d' « état de nuire » !
Parce que, à l'évidence, ces personnes demeurent et restent immobiles et n'interviennent pas humainement par des actions sur le terrain qui pourraient aider ou guérir quelques individus qu'elles rencontreraient ; elles affirmeraient et auraient préférence pour le Net, pas pour le brut !
Que nous ne nous trompions pas, nous abandonnons des noms communs ou des noms propres au profit d'autres, enclavés et emprisonnés dans la matrice (matrix en anglo-berbère) parce que nous nous révélons incapables d'agir correctement sur nos territoires limitrophes.
En conséquence, nous généralisons et portons nos frustrations dans les espaces infinis d'une globalisation enterrée et souterraine, dans les caves et les tombes du monde des morts et non pas dans les océans et les mers où les espèces animales tentent de survivre en toute liberté.
Le Web n'est pas fait d'eau, il est constitué de cendres.
Oui, ce serait bel et bien la plus grande fumisterie que nous n'ayons jamais inventée ; elle se joue de chacun de nous à nos dépends !