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FAITS ET PHÉNOMÈNES DE SOCIÉTÉ

Le « stealthing » politique serait similaire à celui qui est sexuel.

Il consisterait à imposer une opinion libre, ôtée de tout respect du secret, à toute autre personne qui pourrait l’entendre, sans ce consentement.

(alors que la règle précédemment établie est censée garantir cette condition de sécurité).

Le respect furtif d'un consentement @ journaldemontreal.com
Le respect furtif d'un consentement

Addendum :
Je m'exclue de porter un jugement de valeur sur des données constatées.
Je précise une actualité qui est une tendance.
Qu'elle soit considérée par d'autres comme « inquiétante » l'est que dans la mesure où il y aurait absence d'information ou il y aurait impossibilité de s'en prémunir.

@ journaldemontreal.com

Y -A-T-IL RAISON (S) D'ALLER PLUS EN AVANT ?

Le sujet est d'analyser les caractéristiques techniques, en matière maritime.
Cette analyse se différencie de l'élimination d'une marine pour une autre, et considère qu'il est, à la vue même de cet examen, impératif de les faire cohabiter toutes, dans leurs différences.

Après des étiquettes ou des slogans assez variés, il semblerait que « la marche » tente pour le moins de se transformer « en embarquement ».

Quel est cet embarquement et qui concerne-t-il ?

C'est assez clair, voyons plutôt :

L'embarquement d'après "En Marche ...
« La marche vers l'embarquement, un ciblage décentré » @ la-france-en-marche.fr

Il semblerait assez improbable que cette migration permette à tous de converger ... de plus et manifestement, parce qu'elle ne concernerait que les hommes, voyez plutôt :

Les personnes qui embarquent @ la-france-en-marche.fr
« Les passagers à l'embarquement » @ la-france-en-marche.fr

Les voiles

S'il y a un embarquement, cela nécessite un bateau, …, un esquif …

Nous possédons quelques caractéristiques, notamment sur les types de voiles adoptés (à défaut du descriptif détaillé du gréement qui devrait s'y appliquer, implicitement) :

Les types de voile d'après "En Marche ..."
Typologie des voiles @ la-france-en-marche.fr

Ceux qui connaissent un peu la navigation de plaisance en voiliers peuvent, à juste propos, émettre quelques objections techniques quant à l'efficacité propre à un tel gréement.

Pour ceux qui ignorent l’intéressante et très instructive pratique de la voile, je les invite à contacter la section nautique la plus proche.
N'hésitez pas, les femmes et les hommes de la mer sont accueillants et aiment la compétition, c'est-à-dire les améliorations ...

« QUAND L'ESCROQUERIE SE MEUT EN TOUPET », par PIGA

Mon commentaire s'arrête à ce titre. Je laisse aux lecteurs le soin d'évaluer cet article et les informations qu'il contient.

« Si vous avez encore des doutes... Courage! C'est un peu long, mais parfaitement clair !

 

2017, LE COUP D’ÉTAT

PIGA dans Politique Internationale 24 mars 201725 mars 2017 6,574 Words

« Une étude un peu approfondie de l’Histoire nous laisse deviner qu’en toute occasion les vraies forces dirigeantes ont à se tenir dans l’ombre des représentants qu’elles se sont choisies, ne pouvant se risquer à s’exposer aux fluctuations événementielles, sous peine de se voir un jour dépossédées de leur puissance ». - Louis Calaferte. 

> AVERTISSEMENT : 

Les informations qui ont été utilisées pour cette analyse ont été recoupées et vérifiées conformément aux principes de la charte journalistique de Munich. Elles ont pour origine des articles de presse, interviews télé, images et ouvrages dont les auteurs sont connus et reconnus pour la fiabilité de leurs recherches. Il serait trop long de les énumérer ici. Vous trouverez en fin de publication les références. Mais tout est vérifiable. Attention, cependant aux sites complotistes, confusionnistes où d’extrême droite. Assurez vous que les sites que vous consultez soient reconnus pour le sérieux de leurs publications. Préférez les sites de recherches universitaires. A ceux qui disent que cet article est complotiste, il s’agit, tout simplement, d’un propos irresponsable. Il  a pour objectif de discréditer toutes critiques à l’égard de pratiques qui mettent en danger la démocratie. Mais plus grave encore cela permet de les avaliser. Il est urgent de cesser ce genre d’accusation un peu simpliste et de poser les vraies questions. En l’occurence a-t-on oui ou non utilisé l’appareil d’État à des fins de stratégies politiques? Les relais d’influence sont -ils réels ? Les media et les instituts de sondage sont ils indépendants? etc. Ce sont les questions centrales du débat. Pour information, l’article précédent « Macron ciblé par la CIA » a été lu par plus de 19 000 personnes  dans la monde entier.

Propos liminaires. 

Une fois de plus, cet article est long. Prenez le temps de le lire tranquillement, mais lisez le. Il révèle comment certains acteurs ont préparé minutieusement ce qu’il faut bien appeler un coup d’État. Il s’agit pour eux de pérenniser, coûte que coûte, la politique engagée par François Hollande. Alors qu’ils se persuadent de servir les desseins heureux de la France, ces putschistes sont en passe de réussir leur ultime objectif, celui de faire perdre à notre pays son libre arbitre, en soumettant son peuple et en violant la démocratie

L’heure est grave.

> Avant –propos. 

En 2005, vous avez, pour certains d’entre vous, participé au referendum du TCE (Traité pour une Constitution Européenne) vous avez détesté le battage médiatique outrancier pour le « oui » ? Vous avez applaudi son rejet par 55% des Français ? Vous avez protesté contre la transformation du TCE en Traité de Lisbonne adopté par le Parlement réuni en Congrès en 2012 ? Vous avez hurlé au déni de démocratie ? Un coup porté à la voix du peuple…un véritable coup d’État ?

Eh bien c’est, à peu de chose près, ce qui se passe aujourd’hui pour faire élire un candidat choisi par la même oligarchie, par les mêmes élus de gauche et de droite, par les mêmes media et pour les mêmes objectifs. Exactement les mêmes. De VGE à Cohn Bendit en passant par Hollande et Bayrou, de TF1 à Libération, du Monde au journal Les Échos, les Pineau, Arnault, Bolloré, tous participent à la promotion d’un seul et même vœu… le « oui » pour Emmanuel Macron.

Dans « Macron ciblé par la CIA » publié sur ce même blog (que je vous conseille de lire avant cette publication) il a été démontré comment ce jeune banquier-énarque a été porté au cœur de l’appareil d’État par des apparatchiks européistes et atlantistes.

Aujourd’hui, il est l’heure pour ces gens là de passer à la phase opérationnelle. Ce qui se prépare en France à l’occasion de ces élections présidentielles peut être qualifié de coup d’État, tant les séquences collent exactement à la définition qu’en font des spécialistes.

Par la manipulation de l’opinion publique et la maitrise des structures de l’État, des haut fonctionnaires, des hommes politiques, des élus et des journalistes véritables mercenaires au service des patrons de grandes entreprises multinationales et de la finance internationale tentent de soumettre le peuple français à un destin qui ne s’est pas choisi. De gauche à droite, du PS au Centre, contre le restant de l’échiquier politique une minorité s’apprête à prendre le pouvoir en France.

Lisez attentivement ce qui est écrit. C’est édifiant !

EN GUISE D’INTRODUCTION

La candidature de Macron : un « 18 Brumaire de la bienveillance » ?  Un article signé Bruno Roger Petit, dans le numéro de « Challenges » du 15 mars 2017 et titré « Mélenchon et sa constituante : l’inquiétante promesse d’un coup d’état permanent… » raconte : « Depuis des mois, sous prétexte de renouveau démocratique, Jean-Luc Mélenchon promet une assemblée constituante pour aller à la VIe République. En apparence, c’est démocratique, mais si l’on y regarde de plus près, ce projet du futur Mélenchon s’apparente à un coup d’État populiste ».

Cet article est, en vérité, un contre feu. Il est l’arbre qui cache la forêt.

Après s’en être pris, sur le même registre, à Fillon et à Le Pen, Bruno Roger Petit qualifie, avec une mansuétude effarante, la candidature de Macron de « 18 Brumaire de la bienveillance ». Mansuétude étonnante? Pas tant que ça. L’employeur de ce journaliste n’est autre que Claude Perdriel, patron de presse et… soutien actif de Macron.

L’observation est cocasse dans la mesure où c’est en France, à l’occasion du 18 Brumaire, qu`est née l’expression « coup d’État », celui de Bonaparte…

Ce journaliste serait-il assez pervers pour nous suggérer de façon subliminale ce qui en train de se tramer dans cette élection ? Après l’analyse, pour le moins farfelue, de la constituante de Mélenchon (que dire alors de la Constitution de 1958 !?!), voyons si la candidature de Macron est un « 18 Brumaire de la bienveillance » ?

AUTOPSIE D’UN COUP D’ÉTAT

D’un point de vue historique – y compris dans l’époque contemporaine – le coup d’État a été l’un des moyens les plus fréquemment utilisés pour accéder au pouvoir. D’ailleurs selon les spécialistes plus de la moitié des gouvernements du monde le seraient devenus grâce à ce procédé.

On peut décrire de manière assez précise les techniques opératoires violentes ou non, de la prise de pouvoir. Ainsi, on observe qu’il s’agit d’abord pour les auteurs de s’emparer des structures de l’État, de s’assurer de la maitrise de l’opinion publique, de veiller à une synergie avec le contexte international avant de légitimer le processus, soit par la force, soit par des élections.

Nous allons dans cette publication analyser tous ces points, un par un, en cherchant, à chaque fois, à valider l’hypothèse avant de conclure sur la dangerosité de l’avènement de ce pouvoir en France.

S ‘emparer de l’appareil d’État

La technique de base du coup d’État consiste à s’emparer des organes centraux de l’administration et en l’occurrence, des institutions de la République Les auteurs, nous disent les spécialistes, appartiennent le plus souvent eux-mêmes, aux structures étatiques. Nous y sommes.

Qui sont les commanditaires ?  Il ne fait plus de doute maintenant que c’est François Hollande et son homme de confiance, Jean Pierre Jouyet, le Secrétaire Général de l’Élysée, qui sont à l’origine du projet qu’il faut bien définir comme un véritable coup d’État.

Hollande et Jouyet sont amis depuis 35 ans, des bancs de l’ENA jusqu’à l’Élysée. Les deux hommes se rencontrent à 23 ans. Ils viennent de réussir le concours de l’École Nationale d’Administration et doivent effectuer leur service militaire ensemble, à Coëtquidan, où ils partagent leur chambre avec Michel Sapin. Les trois jeunes hommes se lient d’une forte amitié qu’ils entretiennent sur les bancs de l’ENA (la promotion Voltaire). Hollande déborde d’initiatives, et souvent, Jouyet accepte de le seconder dans ses projets. À la sortie de l’ENA, lors des affectations, François Hollande, classé 8e, laisse le dernier poste accessible à l’Inspection générale des Finances à Jean-Pierre Jouyet.

Leur amitié n’a jamais été mise à mal. Quand en 2014 Jouyet prend les fonctions de secrétaire général de l’Élysée, il déclare : « c’est l’aboutissement de ma vie publique et d’une vie avec lui». Et de préciser : «« Pendant les réunions, je suis secrétaire général, après je redeviens le copain, on sépare ce qui est public et privé de façon plus simple que ce que je croyais» Il promettait alors pour conclure: «Je suis là pour le servir, pas pour le gêner. Je l’ai gêné une fois, cela n’arrivera plus ».

La gêne dont parle Jouyet, c’est quand il a accepté d’entrer dans le gouvernement de François Fillon, au poste de secrétaire d’État chargé des Affaires européennes. François Hollande l’aurait très mal pris. « Mal pris » étant sans doute un peu fort…

Pour quel scénario ?  Hollande et Jouyet sont loin d’être des tendres, il faut que ce soit bien clair pour tous les lecteurs. Ce sont de fins observateurs – et acteurs – de la vie politique. Ils en connaissent les rouages, les stratégies, les us et coutumes, les trahisons et les fidélités.

Media et journalistes sont les instruments de leurs stratégies politiques et ils ont fait l’objet de manipulations constantes qu’ils ont parfois du mal a déjouer, tant leur connivence est forte et parfois incestueuse avec le pouvoir. C’est un jeu que maitrisent parfaitement les deux amis.

Pour Hollande et Jouyet (et d’autres qui leur sont proches) ce n’est pas l’économie qui est en crise, mais le système politique.

Chez nos concitoyens, la rancœur est à son comble. « Cela fait plus de 40 ans que le libéralisme est au pouvoir, plus de 40 ans qu’on leur demande de se serrer la ceinture, ceux là promettant des jours enchanteurs sans jamais qu’ils arrivent. 1000 milliards de déficit public en 10 ans (Sarkozy/ Hollande cumulé) disent-il, 10 millions de chômeurs et précaires, des pauvres de plus en plus pauvres, des riches de plus en plus riches ». Ils sont au bord de l’explosion et ne trouvent leur salut que dans des discours qui consistent à tirer un grand trait sur le passé. Force est de constater que nous sommes arrivés, aujourd’hui, à un point de rupture.

Les deux amis sont , évidemment, conscient de la rupture et pour eux, l’heure est grave. Il apparait, dès lors, trop dangereux de ne pas intervenir sous peine de laisser les « populismes renverser la table ». Il faut agir vite, trouver l’antidote et résoudre la crise.

Ils font, assez tôt, le constat qui s’impose : il faut à tout prix poursuivre la politique économique engagée depuis plus de 5 ans et continuer l’intégration du pays dans l’Europe et dans l’économie mondiale. Mais ni François Hollande, ni Manuel Valls ne sont en capacité de le faire. Ils sont, l’un et l’autre, rejetés par l’opinion publique. Pour eux, ils agissent dans l’intérêt du pays et c’est dans l’intérêt du pays qu’ils doivent s’effacer pour pérenniser « l’œuvre » qu’ils ont entreprise.

La solution, c’est Jouyet qui l’a dans sa manche depuis un certain temps: c’est Emmanuel Macron! Hollande n’est pas chaud. Il doute de la fiabilité du jeune banquier.

Jeune et avenant, une tête bien faite, cursus parfait, bien conditionné sous la férule de Jouyet et d’Attali, faisant consensus chez les patrons des multinationales et de la finance mondiale, adoubé par les américains, les anglais et les allemands, inculte politiquement et donc facilement contrôlable, un tantinet imbu de sa personne, il est le candidat idéal pour ce coup de force. Sa feuille de route est rédigée : appliquer une politique européenne libérale et atlantiste en matérialisant une alliance gauche/droite, poursuivre la politique économique engagée et l’inscrire durablement dans l’avenir du pays en créant un grand parti démocrate et « progressiste », à l’issue des élections. Gageons qu’il n’ a pas fallu longtemps pour convaincre Macron.

Ce fut un peu plus difficile pour Hollande. Mais après l’avoir rassuré, Jouyet met Macron sur les rails très vite afin d’éviter qu’il ne soit contraint de se présenter à la primaire de la gauche. Il lui conseille de créer un mouvement plutôt qu’un parti car « compte tenu de l’ambiance, c’est préférable »…

Et Valls ?

Tout comme Hollande, Valls est, pour l’instant, mort politiquement. Il le sait, les sondages ont parlé. Sa désignation comme candidat ferait perdre le camp libéral. Sa mission est alors de représenter le courant libéral à la primaire de la gauche. Pourquoi ? Simplement pour calmer les libéraux du parti et éviter qu’on fasse pression sur Macron pour qu’il participe à la compétition. Car si ce dernier se présentait à la primaire, il serait battu et anéantirait du même coup les chances de réussite du projet. Mais pas seulement. La présence de Valls va aussi permettre d’estimer la force du camp libéral du parti et donc celle de  la solidité de la colonne vertébrale du futur « mouvement centriste », car sans eux, le nouveau parti ne serait qu’une coquille vide.

Hollande et son ami sont parfaitement informés de l’état d’esprit de la majorité des militants socialistes, et du désamour profond qu’il règne à l’égard de la politique gouvernementale. Ils sont quasiment certains du résultat de la primaire et de l’éviction de Valls. Mais dans le doute, ils vont miser sur Hamon. Pourquoi ? Encore une fois, l’élection de Valls serait contre productive. Hamon est celui qui cristallise l’aile gauche du PS et qui peut empêcher le « populisme » (cf. les objectifs de la NED) de gauche de progresser en le divisant. En langage clair : il s’agit de contenir Mélenchon dans son pré carré.

Comme prévu, c’est ce qui se passera.

Hamon est élu candidat. Les soutiens de Valls rejoignent, officiellement ou pas, un à un, le camp Macron. Le PS, sera réduit à sa plus simple expression et ne servira, à l’avenir, qu’à entretenir la division parmi les tenants de la gauche de transformation sociale, laissant ainsi le champ libre aux centristes pour mener à bien leurs desseins.

Le scénario à gauche et au centre est donc réglé. Il faut maintenant s’occuper des conservateurs.

La primaire de droite est incertaine. Une confrontation Sarkozy/ Juppé est pour Hollande et Jouyet du pain béni. Il y a des arguments pour les discréditer aux yeux de l’opinion publique. Et au besoin, on  peut à en fournir d’autres. Mais le destin leur sourira. C’est Fillon qui sort vainqueur. Il suffit de lui porter l’estocade. Une « bonne âme » téléphone au Canard Enchainé. On connaît la suite. L’Histoire nous dira qui était à l’origine de cette affaire. Mais, avec un peu de perspicacité, si ce n’est pas les deux dont il question ici, puisqu’ils démentent, il ne fait nul doute qu’un de leurs aficionados, ayant compris le sens de l’Histoire, s’est chargé de la basse besogne.

L’affaire est réglée. Les conservateurs sont hors champ.

Reste l’extrême droite. Rien de plus simple. Depuis Mitterrand, les socialistes savent s’en servir. Il faut tout faire pour que Marine Le Pen atteigne des sommets. « On » fait ce qu’il faut pour minimiser ce qui peut l’atteindre (cf. les affaires financières) et « on » dose savamment sa diabolisation. C’est Hollande qui sera le chantre de la lutte contre le FN dans cette séquence.

Les socialistes et les «populistes » de gauche neutralisés, les conservateurs anesthésiés, une confrontation Le Pen/Macron est donc probable. Une fois encore, le réflexe républicain écartera l’extrême droite…c’est donc boulevard et tapis rouge pour Macron.

Hollande et Jouyet ont dû discrètement échafauder ce scénario, un soir, autour d’un verre de champagne (Taittinger, épouse de Jouyet oblige) au cours de leurs vacances d’été car depuis de nombreuses années les couples Hollande et Jouyet se fréquentent régulièrement et partent en vacances ensemble. Petit précision qui n’est pas sans intérêt parce qu’elle situe bien la proximité de ces deux personnages. On ne part pas en vacances avec n’importe qui.

Vous pensez que ce sont des élucubrations ? La réponse est contenue dans une autre question : peut-on naïvement penser que ces deux là n’ont pas mis en commun leurs cerveaux pour monter cette opération ? Pour ceux qui sont éloignés de ce milieu peut être, mais pour les autres, les acteurs et observateurs politiques avisés, eux, savent qu’ils en sont parfaitement capables et qu’ils l’ont fait.

Et pour ceux d’entre vous qui en doutent encore, la lecture des faits doit suffire à attester, à peu de chose près, la véracité du propos.

Les théoriciens

Qui sont ils ? C’est Aquilino Morelle qui va dévoiler le pot aux roses. C’était en avril 2014, cet ex conseiller de François Hollande (il était l’une des plumes des discours présidentiels) venait de quitter l’Élysée après la révélation de ses liens présumés avec l’industrie pharmaceutique et de sa passion pour les chaussures bien cirées. Dans la presse, il accusait l’entourage du chef de l’État d’avoir monté toute l’affaire pour l’éliminer politiquement parce qu’il était trop à gauche. « Les Français ont voté pour le discours du Bourget, pas pour le programme des Gracques, dit il, ce sont leurs idées qui sont aux commandes tout simplement ! Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l’Élysée, en est membre. Emmanuel Macron, je n’en sais rien, peut-être. Mais il n’a pas besoin d’y adhérer ; il est totalement en symbiose avec eux ». Et de conclure : « Oui, c’est bien leur programme qui est appliqué aujourd’hui. Un programme pour lequel les Français n’ont pas voté ».

Mais qui sont ces gens dont parle Aquilino Morelle ?

Le nom « Gracques » a été donné à deux frères et hommes d’État romains Tiberius et Gaius Gracchus renommés pour leur tentative infructueuse de réformer le système social romain (espérons que leurs contemporains aient le même succès !)

« Les Gracques » d’aujourd’hui, c’est un petit groupe d’hommes d’affaires, de hauts fonctionnaires et d’intellectuels qui s’active depuis 2007 dans les coulisses du pouvoir pour convertir la gauche française au libéralisme. Pour la plupart, ils occupent des postes hauts placés, souvent dans des banques, des compagnies d’assurances, des fonds d’investissement. Tous ont fait au moins l’ENA ou HEC. Anciens du PS, pour beaucoup d’entre eux, ils ont peuplé les cabinets ministériels des années 1980 et 1990, servant les socialistes « modernes », Rocard surtout mais aussi Jospin, Fabius, Bérégovoy ou Strauss-Kahn. Quand la droite est revenue au pouvoir, ils ont déserté le service de l’État pour rejoindre (ah ! le pantouflage! ) le monde de l’entreprise. Ils y ont gagné beaucoup d’argent mais sans jamais abandonner tout à fait la politique. Aujourd’hui, ils sont dans les coulisses du pouvoir et ils ont des ramifications qui vont jusqu’au plus haut sommet de l’État.

Il est quasiment certain que c’est Jean-Pierre Jouyet qui a cofondé ce groupe semi-clandestin. L’ASPEN (et la NED) ont déterminé son cadre idéologique (lire « Macron ciblé par la CIA ? »). Voici ce qu’il dit  à propos de l’action des Gracques à l’occasion de l’élection présidentielle de 2012 et ensuite. Lisez bien, car c’est tout simplement époustouflant:

« L’approche des Gracques entre les deux tours, celle d’un rapprochement des réformistes et des sociaux-démocrates, était préconisée aussi par Ségolène Royal. Elle n’a pas fait l’unanimité au PS. J’en ai pris acte. Nicolas Sarkozy m’a demandé de m’occuper de l’Europe. J’ai constaté que ce n’est un enjeu ni de droite ni de gauche, mais qu’il répond à un impératif national. J’observe qu’il s’est lancé dans une politique de réforme que les Gracques appelaient de leurs vœux. (!!!) Je remarque que l’homme a l’énergie nécessaire pour les mener à bien et qu’il est loin de la caricature de l’ultralibéral qu’on avait dessinée de lui ». Jouyet laudateur de Sarkozy ! No comment.

On y trouve des gens comme Roger Godino, Guillaume Hannezo, Gilles de Margerie, Ariane Obolenski, François Villeroy de Galha, Erik Orsena, Denis Olivennes directeur général d’Europe 1 et Lagardère Active (Paris-Match, JDD, Newsweb), Matthieu Pigasse, responsable monde des fusions acquisitions (fusac) et du conseil aux gouvernements de la Banque Lazard dont il est directeur général délégué en France. Il est propriétaire et président des Nouvelles Editions Indépendante qui contrôle le magazine Les Inrockuptibles et Radio Nova et actionnaire du Groupe Le Monde et du Huffington Post. Bernard Spitz, président de la Fédération Française de l’Assurance regroupant la Fédération française des sociétés d’assurance et le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance. Il préside également le Pôle International et Europe du MEDEF. Mathilde Lemoine, macro économiste Group Chief Economist chez Edmond de Rothschild Group et membre du Haut Conseil des Finances Publiques…et il y en a d’autres du même calibre.

Et qui participe aux travaux des Graques ? Cohn Bendit et…. Macron !

Les économistes. 

Ce sont les mêmes que ceux de François Hollande !

Les économistes qui conseillent Macron aujourd’hui, sont les mêmes, exactement les mêmes, que ceux qui conseillaient Hollande en 2012. Ils faisaient partie du premier cercle et se faisait appeler le « groupe de la Rotonde ». Il y avait Jean Pisani-Ferry , le boss, Philippe Aghion, Elie Cohen, Gilbert Cette, Jean-Hervé Lorenzi, les porte flingues et ….Emmanuel Macron.

On ne change pas une équipe qui gagne. C’est tout naturellement que l’Eysée demande à Pisani – Ferry, en janvier 2017, de prendre en charge le programme et les idées du mouvement de Macron. Et ce sont les mêmes fantassins qui vont l’épauler : Cohen, Cette, Lorenzi, Aghion.

Mais, arrêtons nous, un instant, sur Pisani-Ferry, l’alpha du groupe, pour bien comprendre la doctrine et les enjeux.

Jean Pisani-Ferry n’est pas n’importe qui et son influence sociale libérale européiste est grande dans le milieu. Il est un fervent défenseur d’un gouvernement mondial de l’économie au même titre que Jacques Attali. Il a été commissaire général de France Stratégie (ex commissariat au Plan) de mai 2013 à janvier 2017. Auparavant il a été directeur du Centre d’études prospectives et d’informations internationales, conseiller économique de Dominique Strauss-Kahn et de Christian Sautter au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, président délégué du Conseil d’analyse économique mis en place par Jospin, expert pour la Commission européenne et …le FMI. Autant dire qu’il est calibré.

Cependant, on ne peut cerner correctement cet économiste sans citer le cercle de réflexion « Bruegel » qu’il a cofondé il y a quelques années…

Le think tank Bruegel (sis à Bruxelles) est un centre de recherche qui couvre l’ensemble du champ des politiques économiques. Il est dirigé et financé sur la base d’un système de gouvernance associant des États membres de l’Union Européenne et des multinationales dont Areva, Deutsche Bank, Deutsche Telekom, EDF, Ernst & Young, Erste Bank Group, GDF Suez, Goldman Sachs, Google, Microsoft, Novartis, Pfizer, Renault, Samsung, Syngenta etc.

Président actuel Jean-Claude Trichet ex président de la BCE. Membre d’honneur d’Aspen France (Jouyet en est le président d’honneur), membre du comité de direction du groupe Bilderberg et président en exercice du groupe européen de la commission Trilatérale . Il est membre du conseil d’administration de EADS où il représente… les actionnaires. Pour l’universitaire Frédéric Lebaron, Jean-Claude Trichet « est le plus célèbre et le plus influent d’entre tous » les experts issus de l’inspection des finances.

Président d’Honneur Mario Monti, ex commissaire européen et ex président du groupe européen de la Commission Trilatérale.

La boucle est bouclée. Nous sommes ici au cœur du réacteur des idées que Hollande et Macron ont utilisé et utiliseront pour définir leur politique économique.

Les soutiens. 

Les grandes fortunes de France choisissent Macron .

« Je lui ai fait rencontrer des milieux d’affaires, on a eu des réunions en Angleterre et il y aura des contacts directs entre Emmanuel Macron et la présidence des États-Unis» disait son mentor le richissime rocardien Henry Hermand.

Mais Macron va aussi être présenté au « Tout Paris » par Jean-Pierre Jouyet, son parrain, qui dispose d’un carnet d’adresse aussi gros qu’un Larousse.

Jouyet a épousé en seconde noce Brigitte Taittinger (le champagne), ex- PDG des parfums Annick Goutal et actuellement directrice de la stratégie de Sciences Po. Les témoins du mariage furent François Hollande et feu Christophe de Margerie, le PDG de Total. 12ème patron du CAC 40. Quand on saura que Jouyet a été nommé en 2008, par Sarkozy, président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et que tous les patrons du CAC 40 sont venus le voir dans son bureau, on aura tout dit…

Parmi les dix personnes les plus riches de France, quatre soutiennent officiellement Macron : Bernard Arnaud ( 1er fortune de France), François Pinault (4ème), Patrick Drahi (5ème ), Xavier Niel (9ème). Seul Serge Dassault (3ème) ne s’est pas prononcé officiellement mais il encense Macron et Le Drian, ministre de la défense. Et pour cause. Il a un business à faire tourner. A ceux là, il faut ajouter, Martin Bouygues, Vincent Bolloré, Pierre Bergé, Matthieu Pigasse et Arnault Lagardère et ceux dont on ne connaît pas le nom car Macron ne souhaite pas publier la liste de ses donateurs. On comprend pourquoi.

Le choix du candidat

Dans une publication précédente (« Macron ciblé par la CIA ») il est décrit avec précision comment cet homme a été choisi et porté au cœur de l’appareil d’état par des membres de l’oligarchie politique et affairiste en moins d’une dizaine d’année. Mois après mois, il a été façonné pour répondre exactement au calibrage des idées politiques de ses parrains, des « sociaux libéraux internationalistes » disent – ils avec pudeur…en fait des néo conservateurs mondialistes conformes à l’idée que se font les Etats Unis de ce que doivent être les démocraties occidentales.

Il a été amené à devenir secrétaire général adjoint de l’Élysée, l’un des plus proches conseillers du Chef de l’État. Puis Ministre de l’Économie. Son recruteur et mentor politique, Jean-Pierre Jouyet est aujourd’hui Secrétaire Général de l’Élysée, autant dire le cœur de l’appareil d’État

Cette ascension, pour le moins épique, rappelle étrangement la pièce de théâtre  » La Résistible Ascension d’Arturo Ui  » de Bertolt Brecht…(à voir ou à lire impérativement)

Macron, intelligent mais immature…

Le profil psychologique et physique du candidat est très important pour ce projet. Il faut qu’il soit présentable, malléable et qu’il reste sous influence. Une forte personnalité est contre productive et impossible à gérer.

Feu Henry Hermand, son mentor (lire « Macron ciblé par la CIA) , le connaît bien. C’est lui qui lui a mis le pied à l’étrier en politique. Voici ce qu’il en dit en septembre 2016, il y a donc 6 mois : « Il n’a jamais pris une décision importante sans m’en parler. Sur le plan politique, Emmanuel est trop jeune, il a besoin d’être recadré sur des connaissances historiques. Son épouse, est très présente à ses côtés. Elle a orienté ses lectures, joué un rôle dans ses cercles d’amis, veillé à ce qu’il ne se disperse pas ».

Hermand l’infantilise, et de façon anecdotique, il raconte un peu agacé : « Ce désir qu’il a de serrer toutes les mains qui se présentent à lui, même de ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, est regrettable. Avec sa femme, on veut freiner ses tentatives de trop convaincre, on lui dit de se calmer!». Et il conclue en soulignant sa dépendance financière  et psychologique ( ?!)

C’est ce qu’en pense aussi l’entourage de Hollande qui le connaît bien ; « Macron apparaît comme un homme sous influences multiples » disent-ils. Espérons qu’il ne se perde pas…

La description psychologique qu’en font ses proches correspond exactement à l’objectif de ses traitants. Ce qui prouve, s’il est encore nécessaire, que Macron est un personnage créé de toute pièce pour servir des intérêts puissants. Cette personnalité ne pouvait pas habiter un physique ingrat. Dents blanches, bien coiffé, « tête de premier de la classe » dirait Coluche, costumes de bonne facture, séducteur et charmeur, Macron est l’image même du quarantenaire qui a réussi. Il a sa « Rolex » au poignet.

Pour conclure ce chapitre, écoutons encore une fois ce que dit Henry Hermand : « Il incarne une tendance, il ne faut pas que ce soit personnalisé, il ne faut pas que ce soit M. Macron, il n’a pas d’expérience politique. Je demande qu’on mette en place un comité politique et non pas un comité de parrainage. Macron ne sera candidat que s’il a un mouvement d’opinion suffisamment fort avec des appuis politiques important et il ne fera déclaration de candidature que s’il dispose d’appui suffisant »

2) Le contrôle des media.  Justement. Le candidat dispose maintenant d’un bon encadrement politico-économique, il faut dès lors créer un mouvement d’opinion autour de lui. D’aucuns vont s’attacher à le provoquer.

Si la quasi totalité des media est acquise à la cause, c’est bien sûr parce que la dizaine de milliardaires qui soutiennent Macron en sont propriétaires à 90%.

Voici ce qu’en dit Daniel Schneidermann (Arrêt sur Image) : « S’agissant de Macron (…) Xavier Niel et Pierre Bergé, copropriétaires du groupe le Monde, lui ont plus ou moins publiquement déclaré leur flamme. Rien, dans ce que l’on sait de lui, et du peu que l’on sait de son programme, n’est de nature à effaroucher MM. Dassault, Arnault, Pinault, Lagardère, Bolloré ou Drahi. Ce qui ne signifie pas que les oligarques français soient pendus au téléphone chaque matin pour commanditer des unes, des éditos, ou des sondages favorables. Simplement, par capillarité intellectuelle, ils ont nommé à la tête des rédactions de «leurs» médias des journalistes macrono-compatibles, éventuellement macrono-indifférents, en tout cas jamais macrono-opposés, encore moins macrono-hostiles ».

Quand on constate le matraquage médiatique autour de ce candidat, Il n’y a  plus rien à ajouter.

3) Contrôle de l’opinion publique. Il est utile de rappeler ici les recherches du sociologue Patrick Champagne sur les sondages. Son travail s’est articulé autour du problème central, en science politique, de l’analyse des formes de légitimation de la représentation politique.

D’une critique des logiques qui sont au principe de la mesure de l’opinion publique par les sondages, on est passé à une réflexion qui tente d’appréhender les effets, sur le champ politique, de la croyance en ces instruments. Cette évolution, qui se veut proche de l’évolution même de l’influence des sondages d’opinion sur les pratiques politiques, constitue le centre de la problématique du sociologue qui prend au sérieux les professionnels des sondages, même ceux qui sont peu sérieux scientifiquement, en les prenant au moins comme objet.

Champagne démontre que la croyance dans l’efficacité des sondages à exprimer « l’opinion publique » est indissociable d’une transformation des règles du jeu politique et particulièrement de l’importance croissante qu’on prit les journalistes et les spécialistes en communication. Ainsi, s’est mise en place la croyance selon laquelle « faire de la politique » c’est, notamment grâce à «une bonne communication», se situer le plus haut possible dans les cotes de popularités ».

On y est quand Macron ne déclare avoir nul besoin d’expérience politique et encore moins de programme pour être candidat. Il suffira pour lui d’avoir une bonne côte de popularité. Jouyet et Hollande l’on bien compris. C’est eux et les économistes qui réfléchissent pour lui. Seule l’image compte, car si on entre dans le dur du programme, on s’apercevra rapidement de quels ventriloques Macron est le nom.

Et en voici la parfaite illustration :

Macron est intégré pour la première fois dans un sondage pour les élections présidentielles en janvier 2016. Le Monde titre : « Sondage : Emmanuel Macron préféré à Manuel Valls ou François Hollande pour 2017 » et en sous titre « Un sondage Odoxa pour « Le Parisien/Aujourd’hui en France » estime que le ministre de l’économie pourrait devancer le premier ministre et même le président ». Il est placé d’entrée de jeu à 22%.

Mais qui sont les commanditaires de ce sondage – test ?

Sans aucun doute le staff de Bernard Arnault, patron de LVMH et propriétaire du « Parisien/ Aujourd’hui en France ». Signalons que Nicolas Bazire, proche de Sarkozy, est l’un des administrateurs de LVMH en même temps que l’un de ceux de l’institut de sondage IPSOS. Mais ce qui le plus intéressant ici c’est qu’il est gérant associés de la Banque Rothschild…Il connaît très bien Macron avec qui il a travaillé dans la même banque. Quant à Odoxa, les deux fondateurs sont d’anciens de l’institut de sondage BVA dont Vincent Bolloré et… le fond d’investissement Rothschild sont actionnaires.

Ce sont donc des proches de Macron qui l’on mis en selle. On se doute bien à la demande de qui.

Curieusement sa côte moyenne était de 17% dans les sondages tout au long de l’année 2016. Elle a bondi de 7 points en janvier 2017, à 24% pour arriver à 26% des intentions de vote en mars, le plaçant en tête de tous les sondages. Et comme on sait que les élections se jouent dans les trois mois qui précédent les élections, on comprend mieux ces scores…

Il en sera de même bien sûr pour Marine Le Pen, challenger indispensable à la réussite du coup d’État. Elle est créditée de 25% des intentions de vote. Normal.

En cherchant un peu on constate que plus de 80% des instituts de sondage appartient à la sphère d’influence qui soutient Macron. Son conseiller en la matière n’est autre que Denis Delmas, ancien président de TNS Sofres. Autant vous dire que, celui là, il connaît la musique.

4) Le contexte international L’important, pour s’assurer de la réussite d’une prise de pouvoir c’est de ne pas froisser ses alliés. En tous les cas, il faut leur donner des gages de non agression. Dans le cas contraire les auteurs s’exposent à une déstabilisation. Il faut donc que les planètes soient alignées. Pour Macron, ses parrains ont rassuré tout le monde. Le candidat reste bien dans l’orbite assignée : atlantiste et européiste, deux points d’un équilibre indispensable.

5) La régularisation du coup d’État

 

Enfin, il s’agira de valider la démarche par les élections. Ce sera relativement simple. Si le scénario arrive à son terme, Marine Le Pen sera en face d’Emmanuel Macron. Les commanditaires joueront sur la fibre républicaine et rafleront la mise.

CONCLUSION PROVISOIRE

En analysant chaque phase, nous pouvons dire maintenant, sans l’ombre d’une hésitation, si l’on s’appuie sur les  paramètres donnés par les experts, qu’il s’agit bien d’un coup d’État, ou pour l’heure, d’une tentative de Coup d’État…Dans l’intérêt de nos concitoyens et celui de notre pays, il vaut mieux qu’elle n’arrive pas à son terme…

Il est essentiel de laisser la parole à Hervé Kempf, le rédacteur en chef de Reporterre  qui est l’auteur d’un ouvrage remarquable sur l’oligarchie et qui connaît donc bien le sujet.

« Les conditions d’un bon exercice de la démocratie sont largement altérées. La délibération libre est viciée par le fait que les médias sont massivement contrôlés par l’oligarchie. Le choix majoritaire est tronqué par le poids des lobbies voire, parfois, par le déni pur et simple du choix populaire, comme lors du référendum de 2005 sur l’Europe. Mais aujourd’hui, le capitalisme ne considère plus la démocratie comme indispensable à son existence, il la rejette même de plus en plus nettement puisqu’elle conduit logiquement à la remise en cause des pouvoirs en place.

Le respect des droits de l’homme et des libertés publiques est bafoué au nom des politiques anti migratoires. Le pouvoir politique est subordonné aux puissances financières.

En fait, les classes dirigeantes nous font entrer dans un régime oligarchique, où un groupe de personnes contrôlant les pouvoirs politique, économique et médiatique, délibèrent entre eux puis imposent leurs choix à la société.

Or l’oligarchie actuelle cherche avant tout à maintenir sa position privilégiée. A cette fin, elle maintient obstinément le système de valeurs organisé autour de la croissance matérielle et de la surconsommation – un système qui accélère notre entrée dans la crise écologique. »

L’heure du choix de société a sonné…

Référence : 

« L’opinion publique n’existe pas », Pierre Bourdieu, Les Temps modernes, n°318, 1973

« Faire l’opinion. Le nouveau jeu politique », Patrick Champagne, Paris, Minuit, coll. « Le sens commun », 1990

L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, Hervé Kempf Seuil, Paris, 2011,

Edward Luttwak Le Coup d’État : manuel pratique, Paris, Éd. Robert Laffont, 1969

Louis Calaferte Droit de Cité, Paris, Ed. Gallimard 1999

POURQUOI LES SOLUTIONS DU PROGRÈS NE VIENDRONT-ELLES JAMAIS DE MACRON ?

La plupart des managers et des politiques posent comme postulat de leur action, comme de leur réussite, qu'il faille d'abord faire masse autour d'eux, dégager une forte majorité, bref de rassembler le maximum de votes d'imbéciles ou de réunir le nombre de scrutins le plus important, afin de pouvoir asseoir une politique.
Les électeurs, d'ailleurs, de leur côté et naïvement, pensent également qu'ils vont pouvoir faire enfin quelque chose, ici et maintenant, puisqu'ils sont si nombreux à s'être mis d'accord dans l'élection d'un chef censé pouvoir tout résoudre d'une manière sensée !

À l'évidence, ils se mettent en marche sur un chemin dont ils ignorent tous la destination, un voyage dont personne ne connaît la finalité, pour un pèlerinage laïc où ils ne sauront à quel saint ou à quel dieu ils vont adorer ou glorifier … parce qu'ils ne se sont pas mis d'accord et n'ont pas partagé réellement le changement qu'ils veulent engager ; et qu'à tout bien considéré, Allah ou Dieu eux-mêmes rient à gorges déployées de ce qu'ils ne veulent toujours pas entendre.

De triste mémoire, le quinquennat qui a échoué hier, entend et veut perpétuer dans son dauphin Emmanuel Macron, les tristes conclusions qu'il n'a pas su établir à son bilan : « Le changement, c'est maintenant ».
Ce dernier risque d'achever lui-même le sien dans un micro n inventaire.

La gestion du changement

Comme toute mise en place de gestion, la gestion du changement suppose qu'il faille s'arrêter un moment afin de choisir le type de gestion à adopter.
Cela parait d'évidence mais l'urgence du moment tend à nous faire examiner d'abord les types de changements (les causes) plutôt que d'organiser d'abord l'environnement (les hommes et leurs relations ; surtout celles qui manquent par l'absence, justement, de motivations).

Je m'arrête ici afin de laisser au petit micro le soin de méditer sur une évidence à laquelle il a déjà posé une faille, une rupture qu'il ne peut plus combler lui-même parce qu'il a posé comme principe de base de la maintenir.

Ce sera une des origines d'un de ses échecs.

En effet, pour qui désire être un peu industrieux, l'idée de fixer initialement et comme maximale la règle des 80-20 conduit nécessairement à aboutir en production au dessous de celle-ci !!!

LE VOTE DIRECT EST MON DROIT

LE VOTE DIRECT EST MON DROIT

UN CHICOUF PAR EXCELLENCE : LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Cinquante années de vote nous font bien rire de nos vains efforts à pouvoir obtenir ce que nous avons mis, et ce que nous mettrons, pour des temps et des temps encore : des courriers réglementaires et théoriques.
Il sont assez laconiques, résumés en un prénom et un nom, dans des petites enveloppes sans destinataire, à la couleur décolorée avant même d'être arrivées dans « la boîte aux lettres ».

Voyons plutôt ou plus tard, c'est identique, à la pâleur des colories de l'enveloppe, anonymes et nombreuses :

Enveloppes intimes de courriers - @ impression-routage.fr
Postée sans destinataire, afin de mieux arriver à lui - @ impression-routage.fr

Il nous faut choisir, candide, un papier blanc annoté par le candidat retenu.

Mais afin que notre sélection reste autant anonyme, ignorante ou ignorée de toutes les autres personnes qui viennent avant ou après nous, nous avons devoir et droit d'adresser une missive chargée d'une mission officielle.
Il serait souhaitable que pour que celle-ci le soit, que nous prenions chacun des n petits papiers, les n-1 étant logiquement et mathématiquement, selon les règles et les les sondages du développement durable, éparpillés, détruits, mis dans une poche, dans un sac, ... envolés dans une nature qui ne leur appartient plus.

Il faudrait que nous soyons tous d'accord avec ce principe, que nous ignorions les votes blancs ou les votes nuls, que le gâchis soit admis, incontesté, mieux, contrôlé, préféré, toléré.

Ce principe l'étant, cela élimine toute candide attitude venant se présenter afin de remettre en cause ce vénérable comportement de polluer de nos emportements épistolaires.

Et d'un chicout éliminé avant même qu'il ne puisse avoir eu une inscription sur un petit papier ; au moins il est incontestablement en harmonie avec lui-même !

- Avancez plus vite, s'il vous plaît, sinon nous n'arrivons jamais au dépouillement !

Le responsable le dit : il faut enlever les poux.

Alors, nous nous isolons rapidement dans une cabine qui n'a pour porte qu'un rideau à mi hauteur, indifférente des particularités des personnes à avoir grande ou petite, large ou mince taille.
Toutes les citoyennes et tous les citoyens ne sont-ils égaux en devoir et en droit ?

Le seul papier restant est donc glissé dans l'enveloppe.

... Vous connaissez la suite ; la suite, la connaissez-vous ?

Ce qui certain, c'est que c'est un chicout en moins, ou en plus, un chicouf ; à nous de nous en débarrasser ...

Voilà un papier encombrant qui va produire son auto-source prétendument constructive.

TAGS : chicouf, chicin, chicout, firstchicin, lastchicout, ...

D'UNE QUELCONQUE DICTATURE

Des démocraties d'ailleurs

Vous me rétorquerez qu'en définitive, la démocratie serait réductible au « désir formulé par un peuple ».

Qu'après tout, si un peuple « choisit » un élu, même un futur dictateur, c'est qu'il l'aurait souhaité.
De là à dire que la dictature pourrait être un régime démocratique parmi d'autres, il n'y aurait qu'un pas que vous franchiseriez allègrement.
Vous devriez reconnaître alors tels des pays démocratiques, celui ou ceux qui sont pilotés avec des mains de fer, allant jusqu'à emprisonner ceux qui s'opposent encore à lui, voire à rétablir une peine de mort afin d'exclure les récalcitrants, biens et corps, après que ses habitants se soient prononcés par le moyen légitime d'un vote.
Vous avez ensuite, il est vrai, une position ambivalente qui consiste à ménager le potentat en place, sous le prétexte qu'il soit nécessaire de protéger le peuple qui s'est rendu à son asservissement.
À vos yeux le peuple demeure démocrate alors que son représentant ne l'est manifestant pas.
Vous adoptez une position si neutre qu'elle en devient servile.

Le peuple veut des images, de la musique et des vidéos - @ fr.dreamstime.com
@ fr.dreamstime.com

« Qu'importe la couleur si le peuple discerne un faisceau d'arc-en-ciel ! »

Des démocraties d'ici

De fait et en particulier sur mon rejet des dispositifs actuels, les primaires, ceux qu'auraient modifié, prononcé et voulu des hommes ou des « partis en place », ceux qui seraient implicitement validés parce qu'acceptés par une « majorité du peuple », même s'ils se révèlent absents à la Constitution et les usages de nos institutions, puisqu'ils omettent de le préciser, c'est qu'ils le permettent et peuvent leur être contraires (!), vous me dites que parce que ce serait le souhait du peuple, ce serait démocratique et légitime.

Or très justement, ce qui est juste et légitime, c'est ce qui est hors de pouvoir être contestable et contesté.
C'est ce qui est approuvé en règles ou en lois, au moins pour un temps ...

Mais votre plaisir se situe ailleurs, dans le débat et de tous temps, où tout est bon pour le maintenir inconsistant et controversé.
Il s'est imposé en nos lieux, non la dictature des hommes, nous prétendons nous en être libérés, mais celle de la dictature des maux ou des mots, qui ne résolvent rien.

Mais il faudrait avouer les besoins, quelques soient les discussions, qu'il faille à un moment ou à un autre, rédiger à nouveau et de nouveau, un contrat, un document, une loi, un texte, etc., qui mette finalement un point d'orgue ou un un point final à nos « palabres guyanaises ».

Il vaut toujours, d'abord et mieux, fixer le cadre du progrès, afin d'éviter de progresser dans son absence, que sa dictature provoque.

« La première dictature est d'attribuer au progrès une nécessité qu'il impose de lui-même, celle d'aller en avant ».

LES MANIPULATIONS INTÉRIEURES ET EXTÉRIEURES LORS DES ÉLECTIONS

Les élections présidentielles françaises, comme toutes les élections, et sans nul doute plus que toute autre élection, font l'objet de convoitises allant bien au delà du respect strict de la Constitution et des institutions.

LES FAILLES INTERNES

susceptibles d'ajout (en cours)

Les habitudes du pouvoir

Elles le sont, en premier lieu, par le ou les pouvoirs en place, qui essaie par le moyen des élections de les conserver ou de faire alliance avec ceux qui seraient les plus susceptibles de les lui rendre.

Je peux aisément indiquer les « absences involontaires »(1) des responsables de l’État, en particulier celles de Monsieur François Hollande et de Monsieur Laurent Fabius.
En effet ce dernier, Monsieur Laurent Fabius, a été nommé par le Président de la République à la Présidence du Conseil constitutionnel.
La mission de ce Conseil constitutionnel est de veiller à la conformité des lois et à la régularité des élections.
Or, le mode de scrutin adopté pour les élections présidentielles est au suffrage universel direct, sans qu'il ait été admis et reconnu d'usage anticipé de primaires qui dérive, jusqu'à le rendre inopérant, le caractère direct de ce processus.

De fait, s'ils se sont abstenus, tout comme d'autres, de formuler une quelconque réserve vis à vis d'un fait admis, c'est qu'ils avaient tout intérêt à pouvoir en tirer profit.

Les coutumes d'un peuple



En conséquence, ce qui provoque des incidences, c'est que les éventuels candidats qui se seraient abstenus de s'intégrer dans un processus de primaires, auraient implicitement, eu égard aux habitudes de vote selon le respect traditionnel du vote direct, un semblant de légitimité supérieur aux autres candidats étant passé par ce mécanisme électif et sélectif des primaires.
Ce qui nuit à l'évidence au bon déroulement d'un scrutin égalitaire.
La machination, la manipulation, avouée ou non, est bien présente !

Il est effectivement malaisé de dénoncer une erreur, une escroquerie, une faille, quel qu'en puisse être le terme négatif, quand le peuple tout entier est complice ou se laisse berner ; il serait fou de s'opposer à lui pour lui rendre la vue, tellement il désire rester aveugle !
Les puissants ont toujours joué sur ce facteur afin, en dernière limite, d'enfermer ou d'emprisonner celle ou celui qui le clame un peu trop haut.

Aussi, je me cantonne à exprimer mon vote, qui ne profitera qu'à moi-même.
Je me garde de toute autre récupération, établie sur d'autres critères, sur des opinions qui sont hors d'être tout à fait tangibles et techniques.

Ainsi, les théories certes intéressantes et parfois justes, d'une constituante, de celle d'un complot, d'un coup d'état, d'une fronde, d'une junte, d'une guilde ou d'un putsch, je les ignore (2).

Je ne retiens que la plus grosse, celle qui va apparaître nécessairement au résultat, … probablement celle du candidat Macron, car son nom même était tout indiqué.
Car s'il est retenu pour élu, il le sera, n'en doutez pas, c'est obligeamment parce que certains l'auront poussé, c'est d'une évidence telle qu'il ne saurait être nul besoin de votes, de sondages, ni même d'expression.
En réalité, la faille, c'est que tout ce dispositif va nous coûter fort cher, sans pour autant qu'il nous rapporte un seul centime d'euros. Il ne rapportera qu'à ceux qui y ont investi !

La deuxième faille, et non des moindres, est de consacrer une action et un temps dévolus aux élections elles-mêmes.
Les affaires courantes de la « démocratie » cèdent le pas à des dialogues, des débats, des communications, des expressions qui n'ont rien de démocratiques.
Ils retiennent la priorité d'une focalisation tous azimuts et de moments consacrés aux pugilats vocaux de la rupture.
Certains s'affirment alors tels les chantres de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, là où véritablement ils utilisent tous les principes contraires à ces trois valeurs !

La troisième faille concerne les moyens dont disposent les candidats et les contrôles mis en place au préalable permettant de vérifier une conformité.
En rappel, il s'agit en premier de définir cette conformité.
Si nous procédons à l'élection de quelqu'un qui devrait être considéré et estimé régalien, il faudrait bien admettre que tout ce qui concoure à son accession le soit aussi.
C'est d'un principe tellement clair qu'il est oublié.

Il est admis qu'un candidat, aujourd'hui, se serve de moyens lui permettant une présence en plusieurs lieux, une « relative ubiquité ».
Quelqu'un aurait-il à présenter un quelconque argument opposé au progrès que cette utilisation provoque ?
Certes non, mais encore, aurait-il été accepté, admis et vérifié que ce dispositif soit accessible et équivalent à tous les candidats.
Ainsi, cette définition de recevabilité et ce contrôle, des moyens anciens comme nouveaux, doivent être réactualisés avant tout scrutin, au risque d'apercevoir des dérapages, des déséquilibres, qui sont préjudiciables à l'équité.
Il y a donc lieu d'en verrouiller de temps en temps un consensus ; une formule référendaire le permettrait.

LES FAILLES EXTERNES

à suivre ...

(1) J'ai lieu et temps d'affirmer qu'elles sont considérées volontaires car le Chef de l’État, tout comme le Président du Conseil constitutionnel, ont été informés suffisamment tôt, pour qu'il soit possible de corriger cette escroquerie généralisée à la gouvernance du peuple de pouvoir prononcer un vote selon une règle qu'il aurait définie et reconnue à l'avance.

(2) Il n'y aucune raison de dénoncer les uns plutôt que les autres dans un système où il se révèle facile de constater à qui il profite. L'essentiel demeure de révéler les illogismes qui confondent les pauvres comme les riches.

ÉLECTION

Choisir parmi des candidats

Élections françaises, pour les Américains :

Élections françaises, pour les Américains