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DE LA SANTÉ DU CORPS MÉDICAL ET DE CELLE DU PATIENT

Tout dysfonctionnement peut se constater comme une conséquence de l'absence ou de la carence de raisonnement, en premier lieu par ce qui s'appelle le bon sens.

Or manifester du bon sens, dans le domaine de la santé et de la médecine, c'est se soucier en premier de la personne, malade avant que d'être patient.

Aussi le contact doit se résumer en quelque chose de simple et de compréhensible par tous.

Nous suggérons donc d'examiner, de toucher, d'aborder en premier le contact dans le processus général d'admission d'une personne.

De fait, pour envisager tous les cas possibles et les réduire ensuite éventuellement aux circuits plus simples, c'est l'amélioration constante du schéma urgentiste qu'il est nécessaire et suffisant d'examiner, car il est le plus complexe.

« Une personne perturbe la société et aggrave l'état de celle-ci si elle se sent mal au sien de la société. ».

A. Schéma d'admission d'un patient en urgence

Que propose les modèle actuels :

1. Une application de suivi de patients dans un établissement hospitalier

http://www.memoireonline.com/08/09/2577/Conception-et-realisation-dune-application-de-suivi-de-patients-dans-un-etablissement-hospitalier.html

Inconvénient : il ne répond pas à la question ; il ne s'agit pas de suivre, mais d'anticiper.

2. Procédure NRBC - Schéma de prise en charge immédiate car présentant une détresse vitale

inconvénient : il envisage les risques NRBC en minimisant la part des cas majoritaires.

3. Schéma résumé de la prise en charge de la neutropénie fébrile post chimiothérapie

inconvénient : il cite le cas d'une spécialité dont nous ne savons pas si elle peut s'intégrer à un environnement plus large.

4. L'optimisation de l’utilisation des « boxes » de soins

« un colombier peut être autant une volière qu'un papier où se dépose un colombin. Il fait alors calembours de toutes soies colombines. »

inconvénient : s'agit-il de ZSTCD ou de « X est décédé et nous allons le mettre en boîte » ?

5. Enfin, au disparu avant qu'il soit adulte

I. Observer et réorganiser s'impose

La première remarque est qu'il n’existe dans aucun des schémas une seule entrée et une sortie unique, celle d'une personne, d'un patient allant d'un état et d'un point originel A vers un état amélioré, équivalent ou « dégradé » B.

« Nous pouvons considérer comme inutile ou néfaste l'événement qui, par accompagnement d'une personne, le conduit dans le temps avec nous, dans un état inférieur à ce qu'il était initialement. »

La deuxième remarque est qu'il n'est fait nulle part mention de dépendance entre l'état d'une personne, d'un membre du personnel médical ou du personnel de santé, d'un patient et l'état lui-même du système de santé, autre que de façon hexogène.

Il existerait plutôt deux aspects liés :

* L'évolution du bien-être de la personne.
La personne devient patient

* La transformation du dispositif de santé suite à l'interaction du patient.

Le dispositif devient patience

De ces deux vues, des remarques s’imposent :

En principe la validation de l'examen d'un patient a pour conséquence la fin de la consultation et le début éventuel d'un traitement effectué par le patient ou avec le patient.

Or dans les cas où le diagnostic a été porté de façon imparfaite ou lorsqu' aucun diagnostic connu ne peut être formulé, la consultation est réitérée jusqu'à ce que :

  • le bon diagnostic soit effectif,
  • le dispositif d'optimisation le prenne en compte. Le diagnostic s'appelle alors pour un temps observation.

A l'évidence, le temps d'optimisation du dispositif de santé s'avère dans tous les cas plus long que celui de la consultation.

L’observation, diagnostic qui ne possède ni de processus de santé ni de possibilité de le valider, demeure cependant à inclure, puisqu'elle est justement à la source du processus d'optimisation, et donc à la naissance d'un diagnostic correct et d'une consultation fructueuse.

« Nous pouvons montrer la guérison d'une partie de notre corps que si le corps entier ressent apaisement. »

- FIN DE : OBSERVER LE CORPS, L'ENSEMBLE -

SITUER L'HOMME EN PREMIER - DHD

Catégorie DÉVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE

L'échec flagrant de nos société modernes réside dans le fait que l'homme passe toujours au second plan, non seulement par action et par parole, mais aussi par idée et pensée.

De fait dans l'expression « développement humain durable » ou « développement durable humain », et de quelque manière que nous nous y prenions, l'intention n'est pas de mettre l'humain en premier.

Les notions sous-jacentes sont bien aide et action, opération de restauration (exemple reforestation), des projets (généralement économiques : équilibre des cultures, consommation locale, élevage paysan, commerce réhabilité, produit alimentaire de qualité, accroissement des libertés et des potentialités des individus, IDH, etc.). De fait et au mieux existe une vision collective d'appréhender le « problème ». Mais la vue particulière sur la personne elle-même est absente.

Qui penserait en effet, agir, observer, mesurer en considérant une personne et en se demandant si elle vit mieux qu'hier et pourra mieux vivre demain, avec les inévitables vieillissements que lui promettent l'avenir ?

Et pourtant c'est bien ici la question essentielle et « faire du développement durable » hors de ce propos est inefficace et en premier lieu n'a pas de sens.

Les sociétés laïques promettent et rêvent d'un lendemain où l'homme serait immortel. Ceux qui vont réellement au devant des hommes ont une vue plus optimiste et plus réaliste face aux difficultés de l'actualité. Ces derniers en effet considèrent que la vie éternelle nous est déjà acquise si nous faisons œuvre humble et constante d'apporter la vie à autrui, personnellement, en dépit des obstacles de notre mal, de la maladie et même de la mort qui est régénérescence. Ils l'appellent résurrection.

Entrer pour autrui dans le cadre de sa propre conversion, de l'amélioration de sa vie matérielle et spirituelle, c'est la seule manière d'entretenir pour lui la vie, une notion qui est abstraite si elle nous n'y habitons pas, vivante si nous la partageons avec lui. C'est vivre durablement avec lui.