La problématique

Les périls passés et restant malgré tout actuels de nos sociétés, dans le monde, concernent plus précisément l'homme et son comportement vis à vis de ce qu'il ignore et ce dont il a peur, c'est-à-dire des autres et de lui-même.

Le trait se manifestant le plus fort et qui procure polémique réside justement dans ce qui nous différencie, quelque soient les efforts justifiés ou pernicieux à vouloir décréter une unité qui existe seulement dans ce qui nous rassemble tous et dans l'effort personnel de chacun(e) à être des êtres particuliers et de ressemblance.

De fait, le racisme est incapable d'être ou même de se définir en un cadre humain et social de référence ; il reste malgré toutes nos tentatives, le résultat d'un ou de comportements d'individualités.

… Cela dit, je vous accorde que je n'ai rien dit ; je le reconnais bien volontiers.

Cependant, si nous demeurons incapables de « juguler » tout racisme, très justement parce que cela fait en soi-même l'expression d'une exclusion, qui doit et peut, à l'inverse, être formulée en une inclusion, elle peut l'être par une personne ou une autre, et mieux encore, elle doit et elle peut l'être par une société qui se reconnaît humaine, qui entend se parfaire.

… Nous progressons lentement ; j'en suis tout à fait conscient.

Aussi, je prends l'exemple des lois qui sont applicables à tous et à toute personne qui en ignore le contenu.
L'une d'entre elles concerne le don de gamètes (spermatozoïdes ou d’ovocytes - Assistance médicale à la procréation – AMP) en vue d'une assistance médicale à la procréation. Il est régi par la loi de bioéthique de 1994, avec les modifications que nous attendons tous ...

Malgré toute l'habileté du législateur, le cadre précis de l'application de cette loi, notamment par omission, peut induire un racisme implicitement avoué et/ou toléré.
Une mention, aux dires de Le Parisien du 6 mai 2013, il y a quatre ans, devrait figurer dans la loi de bioéthique de 1994.
Il m'a été impossible de la trouver dans les textes de cette loi.

Je la cite cependant : « Le choix du sperme s'effectue en tenant compte des caractéristiques physiques comme la couleur de la peau ou des cheveux et des groupes sanguins du couple receveur. Ceci afin d'éviter un trop grand contraste d'apparence physique entre l'enfant et ses parents et ainsi rendre possible le maintien du secret sur le mode de conception. ».

Comme, je l'ai laissé sous-entendre précédemment, nous avons devoir de rendre éthique, humain et légitime ce qui est défini ensemble et ce qui nous rassemble.
Si une contestation survenait, elle serait l'expression de ce qui divise ou exclue, le trait, s'il est possible d'un groupe réduit ou d'individualités.

Ainsi, c'est effectivement cette division qu'il nous faut considérer à nouveau, afin de la résoudre.

Alors, pour ce cas précis, je propose autre chose qu'une opinion personnelle, qu'une individualité, je suggère que chacun(e) réfléchisse et que nous consolidions nos vues afin de trouver une solution, certes perfectible, au moins sur laquelle nous pourrions convenir et qui nous permettrait d'avancer pour un temps.

Solution personnelle proposée : (à évoquer en commission)