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Quel est ce site (QECS) ? - v3.0 (EN-WAW)ACTUALITÉ › EPFLS - ENCYCLIQUE LAUDATO SI’

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EPFLS - LAUDATO SI’ - Table des matières

INTRODUCTION - UN MONDE EN DÉSÉQUILIBRE
- Espérer dans le Christ, médecin et miséricorde du monde

Chapitre Un § 1 – SOUHAITER GUÉRIR
- Acquérir la conscience et souhaiter guérir

Chapitre Un § 2 – SOUHAITER GUÉRIR (suite)
- Être à l'écoute du Seigneur qui nous guérit

Chapitre Un § 3 – NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER
- Assister ton frère comme toi-même

Chapitre Un § 4 – ENTRETENIR NOTRE MAISON
- Demeurer dans la paix et la pureté

Chapitre Un § 5 – ÉTAT DES LIEUX
- Se rassembler et bâtir

Chapitre Un § 6 – QUI DÉSIRE VIVRE ?
- Vivre



Précédentes versions : chapitre 5 - 24 novembre 2015

EPFLS - Chapitre Un § 6 – QUI DÉSIRE VIVRE ?

La question de savoir quels sont ceux qui désirent vivre est abordée page 34 de l'Encyclique Laudato si' sous la condition d'une Terre qui est déjà dégradée et soumise depuis longtemps à la détérioration des hommes.

Or il n'en a pas toujours été ainsi.

De fait, dans « son monde » où l'homme se proclame plus athée que croyant en une destinée, celle qui pourrait être a minima (1) la bonne conservation de son patrimoine, l'homme a échoué.
L'homme ne se reconnaît pas plus malade qu'il ne reconnaît qu'il fait souffrance à son environnement.
A-t-il seulement idée d'une repentance, d'un salut, voire d'une espérance ?

Mais ce qui diffère d'hier à aujourd'hui, encore plus si nous essayons ou examinons de mettre une vision d'action, sinon d'espoir dans le futur, c'est que nous sommes pris à la gorge.
Des pieds à la tête, moralement et physiquement, nous ne pouvons plus rester insensibles ; nous ne pouvons plus, de quelques croyances ou pensées que nous ayons, subsister dans l'indifférence de l'attentisme.
Notre attentisme est devenu notre athéisme humanitaire, la religion de l'incroyance en l'Humanité.

Celui qui désire vivre devra aimer et partager sa condition d'humanité.

Cela n'a pas été toujours ainsi ; c'est désormais la première condition pour que cela soit.

« Magnificat anima mea Dominum ».

Notre-Dame de la Garde - 1888 Cherrueix (35)

@ Cherrueix (35) - Notre-Dame de la Garde - 1888

(1) au moins est une acceptation possible d’un niveau faible et ne suggère pas toujours que l’on voudrait un niveau plus élevé.
Tandis que a minima signifie étymologiquement une requête explicite vers un niveau plus élevé à partir d’un niveau faible donné.

EPFLS - Chapitre Un § 5 – ÉTAT DES LIEUX

« Entretenir notre maison » suppose que nous y soyons déjà et que nous souhaitons y demeurer et mieux y être, mieux y vivre.

Pour le chrétien, la relation à l'environnement relève de sa relation à Dieu. Le Pape a déjà insisté pour que la foi ne soit pas cantonnée à la sphère intime » (Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre - Joie de l'évangile 182).

Ainsi, cette relation concerne aussi l'environnement du chrétien avec l'homme. Pour le païen, la relation à l'environnement relève de sa relation avec les hommes. Dans la même considération, cette relation ne peut être vécue d'une manière réflexive, de lui-même vers lui-même.

Qu'il soit chrétien ou qu'il ne le soit pas, l’environnement est affaire de tous, vécu de manière altruiste et désintéressée.
Ainsi donc, que nous le comprenions correctement et véritablement, l'environnement ou la science qui en parle, l'écologie, nous rapproche, si différentes que soient la vision de Dieu ou celle des hommes.

La première considération, qui est d'actualité, concerne l'état des lieux de notre maison ou état de notre environnement.

Or si nous avons difficulté à établir celui-ci, ce n'est pas seulement parce qu'il se trouve dans un état préoccupant, c'est avant tout et très justement parce que nous avons problème à définir d'abord ceux qui vont occuper le ou les lieux.

Ce n'est donc pas aujourd'hui parce que nous faisons une « exploitation inconsidérée de la nature », c'est-à-dire des habitations et des lieux en les détruisant, mais parce que avant même qu'ils puissent y habiter ou avant que nous les restaurions, nous portons atteinte aux fleurs, aux animaux et surtout aux hommes qui pourraient y subsister et y établir une vie possible.

De fait l'encyclique Pacem in terris de 1971 (Cf. §4 de l'Encyclique LAUDATO SI' ), du bienheureux Pape Paul VI est dans le Pape François toujours de vérité, parce qu'elle est révélation, ou conséquence, de ce qui nous pouvons observer ce jour.

L'état des lieux (COP21) s'entend mieux et plus simplement par l'état de ce et de ceux qui désirent y vivre.

EPFLS - Chapitre Un § 4 – ENTRETENIR NOTRE MAISON

Parce qu'il nous est demandé d'avoir plus que clémence, d'avoir pardon envers nos frères et de dire la vérité, aussi bien vis à vis de nous-mêmes que de porter connaissance de celle-ci à tous, il convient en toute humilité de servir la paix et ce qui permet la conserver.

Celui qui nous précède s'adresse ainsi « à tous les hommes de bonne volonté » dans le point 3 de Laudato Si'.

Si nous croyons en notre santé, et qu'elle nous permet d'agir en liberté pour nous-mêmes et pour les autres, nous avons à cœur de pratiquer pour qu'elle soit entretenue et conservée du mieux possible.

La paix et l'universalité

Aussi, cela vaut-il de nous-mêmes comme d'une demeure et de son environnement.

Conforter la paix, comme il est indiqué en « Pacem in terris »
(http://w2.vatican.va/content/john-xxiii/fr/encyclicals/documents/hf_j-xxiii_enc_11041963_pacem.html ),
c'est bien sûr asseoir celle-ci en nos murs dans notre sérénité intérieure, dans le secret de nos cœurs, mais surtout ouvrir nos portes et nos fenêtres pour qu'elle le soit aussi dans les domaines, les jardins et les parcs qui entourent l'habitation la plus riche, également dans les cultures et les plaines, mais aussi, au delà des mers et des montagnes, de la porter à celles qui ne possèdent que sécheresse, et par-là même pauvreté des sols à nourrir ceux qui y habitent.

Ainsi, comme « le respect absolu de l'ordre établi par Dieu » (1 - PIT) est ce qui fonde et ce qui permet d'affermir la paix, ce profond désir de l'humanité sur terre de tous temps, est de s'en approcher dans la liberté qu'il a été donnée à l'homme de tout mettre en ouvrage pour que cet ordre soit à l'image du Créateur, à l'image de son œuvre entière, cet ordre doit nécessairement être la vision, avoir le visage et le voisinage de tous les hommes.

Cf. : Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,28-34. de ce jour

EPFLS - Chapitre Un § 3 – NON-ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER

Le point 2 de l'Encyclique LAUDATO SI’ du Saint-Père François évoque les abandons, les abus, la dévastation, les dégâts, la domination, la douleur de l'enfantement, l'exploitation, l'irresponsabilité, la maltraitance, l'oppression, la pauvreté, le péché, les propriétaires, la violence.

Nous y ressentons toute la bonté d'un Père aimant qui nous pardonne nos égarements et nous rappelle ce que nous sommes, pour être dans le Salut du monde, poussière, pour devenir un être vivant.

Or l'aspect santé qui précède, et l'engagement qui peut être le nôtre, à souhaiter conserver, garder ou sauvegarder notre santé, afin d'être « en état guéri », ou converti en un devenir spirituel, c'est-à-dire ressuscité et vivant, ne nous disperse pas de veiller à notre santé comme elle ne nous dispense pas de veiller sur la santé d'autrui, dans notre environnement terrestre.

Cette dernière remarque s'impose, paraît et se trouve justifiée car nous possédons en nous-mêmes, et par les réalisations de notre travail, tous les outils, non seulement ceux qui assurent la mesure ou les mesures de chaque membre ou parties de notre corps, mais également tous les moyens qui sont à même d'apporter à chacun d'entre eux ou à chacune d'entre elles, soins et réparations.

Ainsi donc, puisque nous en possédons naturellement la gestion et l'usage, plutôt que la jouissance et la maîtrise immodérées, il est paradoxal d'exister comme nous le faisons en dilapidant sans compter plutôt que d'entretenir pour durer avec nos frères.

Et notre contradiction est tout autant individuelle que collective.

Si ce que certains qualifient d' « inadvertances » les actes auxquels il est fait mention avant nous, portés devant moi à ma connaissance,

  • qui peuvent être pardonnées par notre repentir et notre effort de rachat, je rends grâce à la miséricorde de notre Seigneur,
  • je prie pour la clémence de notre très Saint-Père,

la prise de conscience de nos corps, celui d'un membre dans le Corps plus vaste unifié dans le Christ, tend à qualifier nos actes autrement et plus gravement.

Ce vocable appartient à la justice et comparaît en toute vérité.

La justice de Dieu anticipe la justice des hommes ; elle est annoncée rédemptrice par le Fils de l'homme.

Dans ce monde, il nous faut cependant être entendus pour crime.

Il s'agit de crime de non-assistance à personne en danger, il s'agirait de crime étendu de non-assistance à planète en danger.

Référence au Livre de la Sagesse 1,13-15.2,23-24.

Cf. :

EPFLS - Chapitre Un § 2 – SOUHAITER GUÉRIR (suite)

Je vous ai laissé dans l'interrogation.

Le désir que je guérisse, le souhait que vous guérissiez, le vœu que nous guérissions dépend de chacune et de chacun.
Ainsi qu'il est écrit ailleurs, plaise au ciel que vous l'entendiez et y soyez sensibles, - « Cela suppose que nous commencions par nous laisser saisir la main par Jésus, afin d’éprouver d’abord nous-mêmes la puissance de libération et de guérison de sa Parole. » (Père Joseph-Marie).

Il est un deuxième aspect que nous n'entendons guère et qui nous semble accessoire.
C'est celui de faire lien entre ce que nous recevons comme bienfait, physique, bien réel et sensible et ce qui vient de l'esprit qui nous anime, qui est en nous assez confus.
Or ce lien, qu'il est nécessaire de réaffirmer, car nous sommes de corps au milieu des hommes, tient dans ce qui est affirmé par le Christ lui-même à plusieurs reprises :

Par exemple : Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,4.

1 Jésus étant descendu de la montagne, une grande multitude le suivit.
2 Et un lépreux s'étant approché, se prosterna devant lui, en disant : " Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir. "
3 Jésus étendit la main, le toucha et dit : " Je le veux, sois guéri. " Et à l'instant sa lèpre fut guérie.
4 Alors Jésus lui dit : " Garde-toi d'en parler à personne; mais va te montrer au prêtre, et offre le don prescrit par Moïse pour attester au peuple ta guérison. "

Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage. »

Voilà qui paraît étrange et paradoxal.
Le témoignage n'est pas d'informer tout un chacun de notre guérison, mais d'observer la loi prescrite, que le Christ n'est pas venu abroger, mais accomplir.

Entretenir ou faire lien, apporter témoignage, c'est celui de nous tourner vers celui qui détient les clés du royaume des cieux.
C'est rendre grâce de ce que le Seigneur est venu accomplir en nous.

Dans l'Évangile selon Saint Matthieu, il est souvent fait mention du royaume des cieux, notamment au Chapitre 16 :
15 Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? "
16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : " Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. "
17 Jésus lui répondit : " Tu es heureux, Simon, fils de Jean, car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'ont révélé, mais c'est mon Père qui est dans les cieux.
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. "
20 Alors il défendit à ses disciples de dire à personne qu'il était le Christ.

Par écoute, par obéissance, ce qui est identique, je viens ici porter témoignage, avant ma guérison, de me tourner vers le Pape François, ou de m'adresser à celui vers qui il me conduit de paraître, afin de lui dire ce que j'aurais aimé dire au grand jour.

Oui, celui du cri que je porte, je ne peux plus le taire, car j'ai entendu son appel par son Encyclique et les cris des hommes.
Mais ma guérison, je l'acclame et remercie le Seigneur, « Laudato si’, mi’ Signore », avant qu'elle ne survienne.

EPFLS - Chapitre Un – SOUHAITER GUÉRIR

Il n'est pas d'évidence de prendre conscience d'être malade, de l'accepter, comme de vouloir guérir de sa maladie.

Ainsi, la santé peut être un bienfait que nous ignorons et une souffrance quand nous en manquons.

La liberté et la volonté que nous pouvons avoir est soit de retrouver un état que nous avons connu, soit d'espérer une évolution que nous n'aurions pas prévue.

Dans tous les cas, et pour prendre conscience et connaissance, il est nécessaire de s'entourer d'une aide compétente et d'expérience.

C'est pourquoi, et précisément dans le domaine de la santé, il est conseillé de s'informer auprès du meilleur spécialiste.

Alors, avec confiance, il devient possible d'entamer le cheminement vers la guérison.

( Vous êtes invités à vous référer à l'Évangile selon Saint Matthieu, Chapitre 8,1-17., de ce jour )

EPFLS - UN MONDE EN DÉSÉQUILIBRE

Prologue sur la santé

Tout le monde s'accorde à constater l'état des hommes et celui de notre planète.

À ce que nous voyons doit nécessairement succéder des décisions puis des actions afin d'améliorer ou de corriger, et de trouver une situation à terme plus correcte.

Or, concernant l'état dans lequel nous sommes, les vues ne sont pas unanimes. Ce qui relie l'ensemble des constats ou des « problèmes », et leurs éventuelles solutions, n'est pas clairement identifié.

C'est donc sous l'angle de notre Très Saint Père François, 266ème successeur de saint Pierre, de son Encyclique LAUDATO SI’ que nous pouvons entrevoir et ouvrir une relecture.

C'est sous le signe de la maladie qui nous atteint individuellement et collectivement, qui atteint notre corps comme notre environnement que nous pouvons considérer notre santé et la santé de l'univers dans lequel nous vivons.

Évangile selon Saint Matthieu, Chapitre 4

« 23 Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l'Évangile du royaume de Dieu, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.
24 Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui présentait tous les malades atteints d'infirmités et de souffrances diverses, des possédés, des lunatiques, des paralytiques, et il les guérissait.
25 Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée et d'au delà du Jourdain. »