Le religieux

La maxime « Qui ne dit mot consent » et ses inverses est d'actualité, dans la position que peut avoir tout Français vis à vis de l'évolution de la France et de son nouveau représentant Emmanuel Macron, « démocratiquement élu par un scrutin de la Vème république ».

J'ai émis la précédente réserve que presque tous les français ont accepté l'application d'une règle qui a été ou s'est détériorée avec le temps, celle inscrite dans la Constitution, et initialement définie par le scrutin universel direct.
Le président du Conseil constitutionnel a très justement omis ce dernier adjectif « direct » lors de la passation de pouvoir (dont acte).
Quand je dis tous les Français moins une voie, c'est que les précédents gouvernements (ceux qui ont autorisé l'usage de primaire) et tous les candidats à l'élection présidentielle se sont abstenus d'émettre une objection, qui a pourtant été, bien que modestement relevée par les médias.

Il est reconnu en effet que l'opinion et l'usage d'une majorité à ne plus respecter une règle ou une loi serait suffisant à en promouvoir une jurisprudence ou à en dénoncer les carences.
Bien évidemment, je réfute ce principe qui pourrait conduire à des dérives aussi inattendues que graves.
Je reviendrai sur ce propos de l'expression « le droit demeure, le temps fuit ».

Mais je m'y inscris dès ce jour car si elle perdurait, j'entendrais éviter d'en subir un quelconque handicap.

De fait, le propos tourne actuellement et effectivement autour d'un processus d'initialisation ou de réinitialisation.

Le président Emmanuel Macron s'inscrit, s'il n'en est l'auteur, dans ce mouvement, appelé au début « En marche ! » en se déclinant ensuite … dans tous les aspects de ce que pourrait être sa démarche ou sa marche.

Si les Français lui font confiance, ils doivent accorder au moins quelques crédits à ses paroles, attendant qu'elles se concrétisent en actes.

Les ascendants d'Emmanuel Macron ou les origines du nom Macron apportent que peu d'information généalogique.
Alors, il semble nécessaire de rechercher antérieurement et de considérer le prénom : « Imanou El ».
S'il est clair et entendu de tous, l'est-il (?), l'est-il seulement d'Emmanuel Macron lui-même ?

De quelle religion est-il, Monsieur Emmanuel Macron l'évoque en une expression constituée en deux négatives : « aucune religion n’est un problème » (A - en savoir plus sur Le Monde)

… Je laisse au lecteur du monde le soin d'entendre cette affirmation à l'aide de toutes méthodes logiques ou mathématiques qui permettraient de procéder à une éventuelle évaluation.

Ce qui va me permettre peut-être d'aborder la suite par des méthodes de calcul de réels et plus simples.

La laïcité

Gardons-nous selon une expression chère au président, d'en être « son ventriloque ».
Sa pensée serait à son entendement, entièrement circonscrite au périmètre de l'intelligence de sa connaissance.

Je l'avais parfaitement remarqué lorsqu'il a admis comme principe qu'il se satisfaisait de 80-20 comme le postulat de sa réussite sinon entrepreneuriale, du moins présidentielle.

Je viens cependant apporter un démenti, celui qui, aux dires des recherches scientifiques actuelles, selon lequel il y aurait deux cerveaux, le deuxième étant précisément situé dans le ventre !

Monsieur Macron a significativement exprimé que « rien n'est écrit » (B).
Il parlait, semble-t-il, du présent et du futur.
Quand au passé qui commande l'un et l'autre, Monsieur Macron, s'il ne semblerait pas en faire table rase, semble vouloir cependant réaliser en l'actualité une initialisation ou une réinitialisation.

Je dois préciser le terme d'actualité, qui se définit par un présent qui bouge, qui évolue, … qui « marche », … qui se transforme.
Ainsi et pour bien le comprendre, il s'agirait plutôt d'initialisations ou de réinitialisons successives, une itération d'initialisations ou de réinitialisations.

Il serait attendu qu'elles finiraient par débuter, continuer ou prendre fin par l'exécution d'un programme ou de programmes succédant à ces premières phases.
C'était, l'est-ce encore (?), le reproche de journalistes qui, très conscients eux-mêmes qu'une page n'est en fait jamais achevée, font provision d'information afin d'ajouter une autre page aux lendemains de notre compréhension.

Ce que nous pouvons constater, c'est qu'à partir de maintenant, c'est écrit ou bien cela commence à être écrit.

De fait, et vous voudrez bien accepter cet axiome, « si c'est écrit », c'est qu'il existait des mots et des phrases qui permettaient « d'écrire ». En conséquence l'affirmation selon laquelle « rien n'est écrit » (B) doit être appréciée avec les mêmes méthodes que la précédente formulation (A).

Je laisse donc le soin au lecteur d'appliquer une démonstration en l'aidant cependant par ma propre synthèse ou partielle et temporaire conclusion.
Il est nécessaire de fournir une conclusion ou un résultat, quel qu’il soit, faux ou juste.
Ce qui compte, c'est vraiment et en vérité votre démonstration, les calculs ou résultats, selon la ou les machines utilisées, étant des approximations.

Ma temporaire conclusion

La préférence du moment est d'utiliser des termes religieux pour le laïc et inversement.
C'est, sinon une erreur, au moins une mode.
De fait je m'y conforme ainsi que tous les Français, en connaissant tous les dangers ou toutes les hérésies auxquels ils permettraient de souscrire.
J'en écris ici connaissance parce que j'en ai conscience et j'en avertis le lecteur afin de parer à toute éventualité.

À un « apostolat », à un exercice pratique sinon abusif, du moins intrusif, emprunt d'un mode de communication basé sur un prosélytisme électif, d'un discours adopté s'asseyant sur le phénomène de réinitialisation, appliqué par un nouveau venu, un élu qui n'est pas l’Élu, Monsieur Macron lui-même s'en défendrait-il (?), devrait se concrétiser en ce qui serait différent d'un « apostat », d'un renoncement à tout ce qui lui précède, c'est-à-dire faire en sorte d'assurer une continuité.

Mais cette continuité, Monsieur Macron en possède du passé récent et les certains défauts et les inconnues qualités.
Or le réel challenge réside très exactement en son aptitude à résoudre « son religieux de sa laïcité », à faire en sorte qu'elle soit autre qu'une double négation (ou quadruple négation, ce qui revient au même, est dépendante seulement des opérateurs qui sont apposés).



De plus, au « mou », il serait peu efficace d'appliquer le retour au « flou ».

En cela le prédécesseur souffrait d'exclusions que le successeur constate et pose dans son environnement, une vue qui est tout au plus de 8/10ème.
Monsieur Macron, je le rappelle, a exclu et flouté 20% de l'électorat français (c'est initiative de sa propre affirmation).

Oui, un des risques qui demeure en tout prosélytisme, c'est de faire d'un prosélyte, lorsqu'il l'est devenu, d'en faire un mauvais cas deux fois plus intense qu'il n'est.

Ma position est d'être favorable ni à un prosélytisme, ni à un prosélyte, encore moins à l'hypocrisie qui suggère qu'elle y soit alliée.

Tant que des règles claires subsistent informulées et tant que des principes d'éthique restent équivoques, sans établissement d'un consensus, il est impossible d'avancer sur un statut bancal.

Je regrette, mais je fais et ferai toujours une marche ailleurs que sur un volcan, fut-il en la Réunion.
Je marche en dehors d'un « pèlerinage » qui aurait pour vocation de glorifier un autre que l'unique.
Il y a, même en cette île, autres lieux que le Piton de la Fournaise.

Je le répète, il est hors d'être convenable et il est inconcevable de faire un seul feu de joie en éteignant tous les autres feux de camp.
Dans tous les cas, c'est en un autre monde qu'il peut l'être.

Mis à jour le 19 mai 2017 à 11:45