Une vision de plus de 60 années

Concernant l'énergie d'origine nucléaire et pour la petite histoire, retenons



- qu'en 1949, le premier milligramme de plutonium fut produit par la pile Zoé puis extrait à l'usine du Bouchet en région parisienne,

- que, par décision interministérielle du 13 novembre 1969, la filière UNGG est abandonnée au profit des réacteurs à eau légère par le gouvernement Jacques Chaban-Delmas du président Georges Pompidou, nouvellement élu.

Première génération de réacteurs construits avant 1970 en France, regroupée dans cette filière UNGG - Uranium naturel graphite gaz ; dans les années 1950 et 1960, neuf réacteurs nucléaires furent construits selon les plans de la filière dite graphite-gaz :


  • Bugey - la première unité no 1 est arrêtée depuis 1994. Elle est en cours de démantèlement,
  • Chinon - 3 réacteurs nucléaires arrêtés depuis 1973, 1985 et 1990,
  • Marcoule - réacteur G1, mis en service le 7 janvier 1956, arrêt définitif le 15 octobre 1968,
  • Saint-Laurent-des-Eaux - 2 réacteurs nucléaires mis en service en 1969 et 1971, sont arrêtés depuis 1990 et 1992.

Ces neuf réacteurs de la filière UNCG sont aujourd'hui déclassés et ont été remplacés par des réacteurs des générations suivantes.

De fait, nous ne savons pas exactement le nombre de réacteurs arrêtés de type UNCG sur les sites de Bugey et de Marcoule ; nous engageons ceux qui ont accès à des informations précises à y faire écho pour tracer par tranches de 20 ans l'histoire nucléaire de la production française dont nous avons par tradition à retenir mieux que les accidents et les incidents (aux contradicteurs de faire taire leurs propres commentaires).

Nous retiendrons que si nous sommes entrés par profit et par risque au-delà de ce que nous pouvions en espérer, nous sommes plus raisonnables de les employer et de les mesurer en ôtant tous les bruits et les chocs qu'ils peuvent susciter.