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Les entreprises, j'entends par là celles qui sont privées, sont assujetties aux ressources comme aux prélèvements de trésorerie. Selon elles il y aurait d'un côté l'usurier, de l'autre le bourreau.

Envers l'un et l'autre elles sont pour l'heure sans pouvoir en alléger le fardeau, ni l'action, ni la ponction. Il y aurait d'un côté un système spéculatif (au lieu d'un marché orienté sur des investissements à long terme) et de l'autre un système contributif (méconnaissant ses priorités et engagé dans des dépenses structurelles).

Il lui reste donc comme toute marche de manœuvre de pouvoir agir d'une part sur le potentiel d'activité (le personnel) et sur les biens (produit ou service).

La réussite d'une entreprise est fondée sur deux activités antagonistes et complémentaires ; la stratégie et la tactique ; autrement et plus simplement exprimés par la réflexion et le pilotage.

Le Pépé en une seule tête (la crise du 21 novembre 2013, surnommée 2P Encke)

La plupart des entreprises moyennes sont dirigées par une et une personne ayant la fonction de penseur-pilote. La mission du penseur est d'établir le meilleur plan et le chemin pour arriver au but. Celle du pilote est d'aller au plus vite sans s'écarter de la route, sans accidents.

Les défauts et qualités, c'est-à-dire la pertinence qu'il a de paramétrer les propriétés « 2P » en fonction de l'environnement, bien que sous des aspects différents, sont également présents chez les autres acteurs.

Le personnel, des passagers ? Sont-ils de passage ?

Ils ont une vie privée aussi bien qu'ils vivent dans l'entreprise. Durant les décennies passées, les personnes ont eu constamment à s'adapter. Dans le cas précis français, selon ma propre analyse, l'évolution est complexe et se traduit par des résultats qu'il est nécessaire de prendre en compte afin d'établir un meilleur management.
Y échapper contribue à l'inefficacité de ce dernier, à terme à la faillite de l'entreprise.

Je laisse à chacun le soin d'analyse au cas par cas son propre contexte. C'est une vue résumée et schématique qui n'est là que pour indiquer une approche de ce point :

• Pendant les années 60-75, l'espoir et la réussite d'une personne se traduisaient par l'augmentation de son salaire,
  

• De 75 à 90, par une évolution planifiée et prévisible de carrière,
  

• De 90 à 2005, par une réflexion sur ses conditions de qualité de vie,
  

• De 2005 à nos jours, par le souhait d'être partenaire du pouvoir en entreprise.
  

A tout bien considérer, un "capitalisme offensif" de type 60-75, même bien mené, va échouer lamentablement dans le cadre d'une demande de répartition des pouvoirs, a fortiori si
l'État a décidé de "s'occuper" pour vous, bien aimable de sa part, de cet aspect (Cf. actualité).

Nous vous laissons le soin d'en prendre connaissance et de réfléchir aux prévisibles conséquences.

Dans ce cas précis, un conseil serait :

- Veuillez arrêter votre véhicule sinon vous allez dans le décor ou le vers le retrait assuré des points qu'il vous reste encore, toutes Pépées ou tous Pépés confondus.

Liens :

• L'Express - L'Expansion 19 novembre 2013
  

• Le Monde 20 janvier 2014
  

article Entreprise 20131120-06:49 mis à jour 20140121