Sonnez, sonnez, sonnez, trompettes de Jéricho. …
« Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée. »,
Claironnez, claironnez, claironnez, là où n’erre que l'écho.

Qu'est-ce à dire, il y aurait des mots
Qu'il n’aimerait pas ? Qu'est-ce à dire,
Il y aurait par les champs des oiseaux,
Qu'il n’aimerait pas ? Et par délire

En une fois, il bifferait toutes les voix ?
Voilà une chose étrange pour l'évêque
D'un lieu de vouloir, de l'accent, il croît,
Ôter tout ce qui porte l'assonance grecque.

Prétendrait-il enlever tout geste des autres
Et ne magnifier de Lui que l'écrit latin ;
Se prétendrait-il le seul et vivant apôtre,
Tel le survivant du grand mont palatin ?

Qui penserait d'un bel et beau tir canonique
Oublier les convenables et actes charitables
D'un revers de main, beaux habits, tunique,
Balayer la communauté en la Sainte table ?

Y aurait-il en ce pays vieux, une mort si laide,
Qu'elle reprocherait aux vivants, à l'un, à l'autre
De proférer l'anathème avant qu'il ne décède,
Sommer d'un apartheid, comme diviseur du nôtre ?

Faut-il laisser ainsi parmi les oies, ces eaux
Courir parmi nos frères, en mal elles interfèrent
Tel un épiphénomène, s'abaisser, aller à vau-l'eau,
Se dictant l'esprit fraternel, d'un bras qui enferre ?

Miséricorde, par Jésus-Christ qui l'accorde,
Il nous faut parler humblement en prière,
Chanter plus bas, pour tout ce qui concorde,
Nous rassembler en frères autour du Notre Père.

Échooos 22 mai 2017