Après Monsieur Nicolas Sarkozy, c'est Monsieur François Hollande que vous désirez faire tomber.

Des terres agricoles, des usines industrieuses, des services tertiaires, c'est partout le recul ; les idées vous abandonnent. Vous espérez même des abysses le secours de ressources inexplorées que vous souhaiteriez et qui vous permettraient de remonter à la surface !

Bref, vous niez l'espérance qui vient du ciel et craignez qu'il ne vous tombe encore une fois sur la tête.

Cela va se traduire par dix années à perdre votre temps à gérer les affaires courantes et à omettre la mise en œuvre les réformes nécessaires. Le progrès ou le perfectionnement se décident sans avidité, sans colère, sans emportement, sans hâte, sans peur, sans précipitation, etc. Vous l'avez oublié. Vous succombez à l'urgence, aux idées d'un moment, sans les approfondir.

Ainsi en a-t-il été de la citoyenneté, de l'identité, de la laïcité, de la famille pour ce qui est du social et de notre collectif ...

Dans les autres secteurs, c'est identique, les mêmes rapiéçages rapides, vous rapetassez improprement et sans finition, des raccommodages sans accord, des ravaudages de paroles et des reprises qui ne tiennent pas dans le temps et qui feront à nouveau crise.

Êtes-vous si perdus ? Êtes-vous hors de la direction et du sens ? Que désirez-vous en fin de compte ? Avez-vous tant plaisir et mode qui ne tienne même une saison ?

Je crois qu'il est temps pour vous tous de vous poser un moment et de réfléchir. A défaut de prière, soyez sûrs que vous pouvez aussi penser. Vous êtes capables d'être chef de vous-même.

Jean Ceigne