CONSENSUS

I - La nécessité d'une majorité, d'une priorité d'action est d'évidence quand il y a urgence, crise.

L'accident ( la catastrophe, le marasme, le problème, etc. ) résulte de paramètres qui sont liés à des faits dont nous maîtrisons plus ou moins les origines. Nous appliquons des vues de responsabilité humaine permettant d'expliquer un lien (déterminisme) entre les causes et les conséquences. Cette relation repose donc sur l'hypothèse d'une connaissance. D'ailleurs, des deux bouts que nous puissions observer « causes » ou « conséquences », nous ne sommes guère plus avancés sur l'incident lui-même.

Alors pour traiter le problème d'une méconnaissance, que cela soit par les causes ou les conséquences, il faut bien l'admettre, nous sommes au présent incapables d'y apporter solution. C'est cette acceptation, cet accord, cet adhésion, cet agrément, cet acquiescement, ce consentement, cette opinion, etc. sur lesquels il est nécessaire de convenir.

Il est hors de la honte de rester sans solution devant un problème. S'il dépasse l'entendement de l'ensemble des hommes, c'est un consensus. Cela serait bien de le définir et de le dire au moins pour ce qu'il est.

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