Pour des raisons indépendantes de notre souhait, nous n'avions pas été en mesure de poster cet article rédigé pour vos soins le 6 mai 2012 à 7h41, veuillez en trouver copie :

LA DYNAMIQUE OU THÉORIE DES SYSTÈMES POLITIQUES – ALÉA

OE se doit d'expliquer l'analyse de cette campagne politique présidentielle en y apportant une vue de dernière heure, avant les résultats eux-mêmes. Et par là même de justifier son engagement qui est hors de la prise de partie mais simplement dans sa volonté à être dans le bon sens, quelque soit l'issue plus ou moins contradictoire de la situation.

Le président candidat Sarkozy a indiqué lors d'un de ces derniers propos que ce scrutin n'est pas un jeu. C'est exact dans l'acceptation première et la plus communément utilisée d'amusement, de divertissement encore que pour beaucoup d'entre nous, il y ait dans ce petit aspect un caractère ludique, un plaisir vrai et véritable d'observer et de participer à ce moment « démocratique ».

La théorie des jeux, qui a notre sens est plus intéressante, car elle est une approche plus scientifique , plus globale et enfin plus exacte car elle permet d'analyser le système de règles dont l'enjeu est un succès ou un échec, un gain ou une perte situé dans un contexte aléatoire.

Dans la perspective d'une donne qui s'affiche « au plus près » des 50/50, c'est -à-dire dans un contexte où existe effectivement un aléa « démontré par les sondages », le but du jeu, en admettant et en respectant les règles, est d'en sortir gagnant quelque soit l'aléa.

Dans tous les jeux, de toutes natures, qu'ils soient établis ou non et proches d'un contexte aléatoire, beaucoup de personnes parient en argent ou en engagement, à tort bien plus souvent qu'avec raison, pour leur portefeuille ou leurs connaissances et idées, justement parce qu'il s'agit d'un jeu de hasard. Certains affirment même posséder une martingale qui leur permettrait de s'affranchir de l'aléa et mieux encore d'autres y croient !

La façon la plus sensée d'être toujours GAGNANT est à l'évidence de s'exclure d'un jeu où le hasard est effectif.

De l'examen politique des idées et des points forts de chacun des candidats, bien que nous soyons tentés de nous engager dans le jeu, en prétextant une science cognitive résultante des nombreux paramètres, « données et processus », il est patent que celui-ci est trop proche de l'aléa pour que nous puissions être gagnant à coup sûr. De fait et de bon sens nous préférons, comme nous l'avions expliqué auparavant, rester en dehors du jeu en gardant nos acquis et nous positionner GAGNANT en renforçant de plus et selon nos idées le caractère aléatoire du système.

Ce dernier point mérite un éclaircissement. Messieurs Hollande et Sarkozy n'ont pas validé les règles qui permettraient à notre système politique d'évoluer vers la démocratie. Le seul candidat qui ait présenté un semblant de programme dans cette acceptation, nous parlons de Monsieur François Bayrou ( et pour lequel nous n'avions pas exprimé de suffrage favorable ) a trahi non seulement sa vision politique mais affirme de plus à ses ex-électeurs qu'il prend une position perdante à long terme si François Hollande l'emporte, ce que nous nommons le « paradoxe du joueur ».

Madame Marine Le Pen entre dans le cas d'un système ternaire ( plus difficile à examiner qu'un système binaire ). Nous rejetons ses positions extrêmes. Connait-elle suffisamment la théorie des jeux pour avoir choisi une fin d'élection gagnante ? Nous l'ignorons et mettons ce fait de côté.

Vous comprendrez aisément par cette explication pourquoi nous avons choisi de « jouer » GAGNANT, c'est-à-dire d'entrer dans l'opposition en ayant voté BLANC, car c'est la seule position qui nous permette de conserver nos acquis et d'obtenir quelques crédits à l'avenir. A partir d'aujourd'hui nous entrons dans un contexte qui ne relève plus de l'aléa, qui se définit GAGNANT-GAGNANT.

Addenda ( 14 mai 2012 ) : le vote était de faire en sorte que la démocratie soit "perpétuée", si vous pouvez nous accorder cet adjectif osé. Nous assumons le choix "d'avoir, selon certaines opinions favorisé", par vote BLANC, l'abstention qui est reconnue indifférenciée dans notre système, et qui profite de fait au "vainqueur". Il est de notre devoir de parfaire ce système et que le VOTE BLANC figure AUTREMENT qu'une abstention.