Portrait d'un Garde des Sceaux, Madame Christiane Taubira

Dans les années 1970, vous étiez indépendantiste et vous pratiquiez un militantisme actif pour l'autonomie de la Guyane. Était-ce œuvrer pour la France ?

Le 10 mai 2001 était adoptée la loi dite Taubira, promulguée le 21 mai suivant. Sur le plan du droit, cette loi transgresse les articles 34 et 37 de la Constitution. Le premier énumère les champs de compétence du Parlement et le second stipule que tout ce qui n’est pas expressément mentionné dans l’article 34 est interdit au pouvoir législatif.

Au-delà de vos interprétations gouvernementales et personnelles qui sont des mensonges, votre but ainsi que celui du gouvernement est d'imposer une vision tyrannique, une dictature de la pensée où l'étatisation de l'histoire et les modifications du Code civil sont les prémices.

Avec le gouvernement Ayrault, vous récidivez aujourd'hui avec le « Mariage pour Tous » dans un texte peu clair aussi bien dans son développement que dans ses répercussions et dans ses résultantes.

- Est-il conséquent de diviser les Français, soucieux en premier lieu des difficultés économiques, de leur logement de leur travail et de leurs conditions de vie en mettant en avant un projet qui concerne une minorité ?

De plus, vous avez initié ce projet sans concertation ni débat. Vous instituez l’arbitraire.

Madame Christiane Taubira, vous narguez certains sénateurs, vous abusez les Français non seulement par vos discours mais simplement parce que les Français ont impossibilité à vous opposer l'exposé de vos propres contradictions.

La plus évidente en est celle de l'exemple : la réussite du mariage et la pérennité de son consentement. Bien que mère de quatre enfants, vous avez vous-même conclut par le rejet et son achèvement en une répudiation.

Vous vous opposez à la démocratie, à l'égalité et à la justice. Ce ne peut être qualifié de social ni même de socialiste, mais d'une voie circonscrite.

Il existe le Code civil certes mais au-dessus du Code civil, il existe la Loi, bonne, simple et universelle. Celle-là, vous montrez que vous voulez l'ignorer.

Vous enfermez la France dans vos conceptions « familiales » et « sociales ». Vous incarnez la prétention de l’État à régenter des secteurs de la vie sociale qui ne doivent pas lui appartenir. Vous vous attaquez aux failles de notre Constitution qui vise précisément à limiter le champ d’intervention de la puissance publique. Mais vous oubliez qu'elle est de l'Esprit des Loix …

Nous comptons et prions les sénateurs épris de Constitutionnalité de contrecarrer les maléfices de votre pensée.