« Vers la voie de la simplification … »

« Les Français et les Françaises sont égaux s'ils ne sont identiques ». Nous prenons aux mots cette affirmation au demeurant contestable, sinon dans le droit, du moins en pratique, dans la réalité de l'existence.

À ce postulat, il convient d'user désormais de civilité et de mœurs qui soient civils. En particulier dans l'emploi de la civilité. Qui songeait à appeler « Madame » une personne qui ne désire pas l'être ou qui ne l'est pas, ou « Monsieur », quelqu'un qui a choisi d'être femme ou d'avoir rôle de femme ?

De plus il nous semble inopportun d'ajouter « Maître ou Professeur, Président, Sénateur, etc. ». Dans la mesure où tous les Français sont égaux, cela semble un principe révolu et non conforme à l'esprit de démocratie.

Nous rappelons que la civilité « Mademoiselle » a été auparavant supprimée.

Nous pourrions donc adopter, aussi bien par bienséance, reconnaissance que par logique l'usage de la civilité suivant :

Pour toutes les femmes célibataires, non mariées ou vivant sous tout autre régime, la civilité Madame conviendrait d'être adoptée. Chacune porterait le nom de ses parents.

Pour toutes les femmes mariées traditionnellement ou selon la loi du « Mariage pour Tous », le terme inchangé de Madame, qu'elles aient ou non des enfants quand ces personnes revendiquent ou non d'être effectivement femme et d'être appelées « Madame ». En effet sans connaître plus avant ces personnes, dans une transparence physique, nous ignorons si ces personnes ont des enfants, pourraient mettre au monde des enfants, auraient l'intention de mettre au monde des enfants éventuellement grâce à l'assistance et aux progrès de la médecine ou aient le désir d'adopter des enfants.
Bref, diraient certains ou certaines, « de se faire sauter » par qui elles voudraient et « avec la civilité que la bienveillance publique voudrait bien leur octroyer ».

Il pourrait donc exister deux « Mesdames » dans une union portant le même nom, acquis par mariage. Il y aurait lieu d'ajouter le ou les prénoms afin de faire le distinguo, notamment pour des contingences d'adresses fiscales ou postales.

( Règle commune )

Bien entendu et logiquement, tout divorce remettrait en cause les civilités adoptées auparavant, que les personnes aient eu ou non des enfants. Ces personnes redeviendraient célibataires aux yeux de toutes, plus peut-être que de tous, ou inversement nous pourrions l'ignorer, et porteraient le nom qu'elles avaient avant l'état de mariage, c'est-à-dire le nom de leurs parents au plus près de la nature et de la biologie. Quels que soient les enfants, nés ou adoptés, ceux-ci devaient désormais après le nom de mariage de leurs parents adaptatifs ou adoptifs porter le nom, s'il est connu, des parents qui les auraient engendrés naturellement ou sous toutes les autres formes de procréation (modalité à examiner).

Pour tous les hommes célibataires ou vivant sur tout autre régime d’union, la civilité « Monsieur « pourrait être adoptée ou omise.

Pour les hommes mariés que nous savons mariés antérieurement à la loi du « Mariage pour Tous » subsiste la civilité « Monsieur ». Il est juste qu'ils fassent état comme les femmes d'une date de mariage, confirmant ainsi la durée de leur engagement vis à vis de leur épouse.

Pour les hommes mariés sous la loi du « Mariage pour Tous », la civilité « Monsieur » serait adoptée sans préjuger des rôles masculins et féminins attribués à l’exercice des tâches de la vie conjugale ou familiale. Ils pourraient adapter ou adopter un ou des enfants, c'est-dire faire mettre au monde un enfant par l'aide tierce d'une femme , éventuellement grâce à l'assistance et aux progrès de la médecine.

La règle commune aux mariages de personnes de même sexe, homosexuels, serait adoptée de la même manière et en toute égalité que celle décrite pour les femmes.




Conclusion ; Le changement maintenant, c'est l'effort d'égalité. « À Monsieur le Président de la République, Monsieur François Hollande », nous pourrions effectuer la substitution pour les textes officiels par « Monsieur Hollande » ; la civilité pourrait être habituellement omise en disant plus simplement « Hollande ».

« Hollande ! » ; nous vous remercions de nous avoir entendu, Monsieur Hollande.


OPPOSITION EUROPÉENNE