La liberté d'opinion, si elle appartient en tant que droit à la Presse, reste encore bien loin de l'être pour le lecteur, surtout si ce dernier désire contredire ou nuancer des informations ou des propos qu'il estime hors de la réalité objective ou non conforme à son point de vue.

Il règne de fait une censure qu'entretient ce journalisme d'une opinion et non d'opinion. Ce journalisme porte l'écrit à la parole des commentaires ou des réactions qui ne sont ni les plus populaires, ni les plus récents ni même les plus anciens. Il élève la voix de ceux qui portent la sienne, comme pour faire entendre huées de la cohue de l'actualité, d'un instant. Cette Presse se perd dans l'adhésion fugace.

Mais il est hors de son pouvoir plus avant museler ce qui fera l'opinion raisonnée et raisonnable. Car cette dernière attend avant de s'affirmer. Elle cherche sa propre contradiction afin d'entrevoir ce qui est durable et juste. Elle veut que le bon droit aille de son chemin.

Ainsi, ce qui est voulait être écrit là-bas est gravé ici pour qu'elle en témoigne : Presse d'Internet contre presse de papier, déchirée et jetée au feu par ceux qui censurent.

ÉPINGLE AILLEURS CE QUI N'A PU ÊTRE ÉPINGLÉ

FH a du récupéré son costard chez le pressing. Au moins cela fait fonctionner l'économie. Mais du côté des retraités, des gens "normaux", des chefs d'entreprise et de fonctionnaires des catégories B et C, l'auditoire est moins convaincu.

Pour aller de l'avant, il faut du neuf, en particulier dans les projets de démocratie ; et là ce n'est plus que du vieux, voire du délabré. Il faudrait laisser plus de manœuvre aux jeunes et FH ne veut s'y résoudre. Il n'est pas près de faire le buzz en mettant à nu une idée d'envergure parce qu'habillé ou non, il n'en a pas.

Voyez plutôt, rengaines de "redressement", "retournement", "crise", "reprise", "redistribution", "fiscalité", "économies", "croissance", "compétitivité", etc.

Dans cette valse héroïque à vouloir conjurer le mauvais sort et à défier la réalité qui s'obstine, ce qui compte justement, c'est de ne plus être clair, visible et stable car c'est un combat perdu de se dévoiler à ses détracteurs. Si les Français doutent d'eux-mêmes, FH ne croit plus en eux lui-même ! Il ne s'agit plus de parier sur quoique ce soit, il faut oser sur ce qui a toujours fonctionné : déléguer, donner liberté d'agir et s'effacer devant la réussite. FH est hors de ce propos démocratique. Alors il faudra que les Français se résolvent à le voir nous quitter avec moins de résultats, c'est-à-dire plus d'échecs.

Texte soumis à "voet_Oo", puis demandé à être épinglé sur l'écran du JDD http://www.lejdd.fr/Politique/Hollande-Le-retournement-economique-arrive-664594 code sécurité 482e8k