À la parole d'hier, de haïr tes ennemis,
Le Christ nous répond d'aimer et de bénir
Ceux qui te maudissent pour n'être plus amis,
Étrangers veulent rester et à jamais périr.

De ceux qui te maltraitent, ton corps
De leurs injures persécutent ton esprit,
Prie pour leurs vies, rejette tous les sorts,
Conduisant à la mort dont ils se sont épris.

Ils veulent ignorer ce qu'ont été leurs pères,
Ils ont oublié d'avoir été portés : leurs mères !
Vers les cieux ils renient toute bonté de la Terre
En invoquant un dieu que pour tuer et pour taire.

Aussi, adulte ou enfant bien vite revient
Bien vite en ta maison, car déjà il s'y trouve
Discours de haine et la colère qui vient
Et tes parents l'acclament, elle les retrouve.

Ton père est en sa vie, retraite laborieuse
Assis près de ta mère avec tous leurs sourires
Tournés vers toi, femme ou homme, soucieuse
De son logis pour le bien-être et les rires

Interrompus au loin par des sons indistincts
Dont personne ne sait s'ils sont d’autres enfants
De vos bébés qui pleurent ou de leurs cousins.
Ce sont les bruits des armes ou des combattants.