CdC Samedi 27 août 2016
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Mots-clés : talents
Les questions qui nous préoccupent sont habituellement :
- QQCVMR (Qu’est-ce Que Cela Va Me Rapporter ?),
- QQJDF (Qu'est-ce Que Je Dois Faire?) et plus généralement
- QELSDMV (Quel Est Le Sens De Ma Vie ?) ...
Nous ne nous soucions peu des dons ou des qualités dont nous sommes dépositaires, connus ou inconnus, exploités, oubliés ou rejetés.
Ils peuvent cependant faire profit aux autres comme à nous-mêmes.
Ce n'est pas du profit personnel dont il est question dans la Parabole des talents, c'est l'examen de notre comportement de gestionnaire bon, fidèle et responsable.
Aucune autre parabole que celle des talents n'est aussi claire pour les païens comme pour les croyants car elle fait appel au sens de notre vie vis à vis des autres.
Elle met en particulier en valeur la relation avec un maître, avec quelqu'un placé hiérarchiquement au-dessus du niveau que nous occupons.
Le véritable enjeu est de faire fructifier ce qui nous a été donné pour en offrir le capital et/ou les fruits et intérêts à son retour.
Les comportements qui peuvent alors les nôtres sont :
- de méconnaître ou de reconnaître celui qui nous confie un don,
- d'accepter ou de rejeter la mission qui nous est attribuée,
- de faire et de savoir être ou de s'abstenir et d'ignorer de vivre en humble et fidèle serviteur.
Les deux premiers serviteurs sont reconnus, non parce qu'ils sont efficaces, perspicaces ou profitables.
Leurs résultats sont évalués sur un critère de fidélité, non de résultat.
Ainsi leurs résultats pour des investissements ou des mises différents, sont-ils identiques.
De même l'évaluation d'une compétition, d'une concurrence ou d'un rendement ne sont pas de circonstance ; de fait les paramètres de contrôle, de performance, de risques ou de retours sur investissement n'ont ni portée ni signification.
Le seul impact est de mettre à jour ce qu'il y a de meilleur en nous. Nous sommes censé investir ce dont il vous a été fait don !
Le troisième serviteur permet au maître d'expliquer ce sur quoi nous sommes évalués ; qu'elle est l'évaluation ?
Il s'agit de nos doutes ou de nos peurs.
En effet, quelques soient la hauteur, la qualité ou le type de don, celui-ci conduit à la réussite.
Si nous n'avons pas don pour agir ou pour faire, il est incorrect de le nier.
Il vaut alors mieux confier à d'autres la tâche que nous pensons être incapables de réaliser, plutôt que de ne rien faire.
L'abondance nécessite que nous dépassions la peur. N'empêchons pas qu'elle puisse être favorable à notre maître ou à d'autres. Notre actualité a résolument décidé d'occulter cet aspect négatif.
Il en est un autre qui concerne le maître dont nous sommes informés.
Ce qui appartient au maître ne justifie en rien notre comportement oublieux du service.
Le bonheur est une conséquence de la réussite de notre travail, non le fruit direct de notre activité.
Un comportement social résultant de ce désir est de s'investir dans les autres, d'éviter de se comparer aux autres.
La formule de route reste classique « Faites de votre mieux ».
À l'inverse donc nous est répondu « À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. »
Références croisées des noms figurant dans les textes :
Autres sources ou corrélats :