CdC Dimanche 11 septembre 2016
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Mots-clés : conversion
En vérité, pour ce qui est de la conversion, comme pour tout, celle-ci provient d'abord de la Miséricorde du Père.
Pendant des siècles, le peuple du Seigneur fut dans la corruption puis dans l'errance à faire des guerres.
Le Père lui répondit par sa colère, tel un père s'adressant à des enfants rebelles.
De ses enfants réfractaires à la compréhension de l'amour et de la miséricorde, il y a trace d'ailleurs sur un chemin de sable qui s’évanouit sous leurs pas.
Depuis la libération de son peuple, celui-ci, même s'il a conservé ses anciens travers, est devenu un peuple de brebis.
Mais il subsiste tel un troupeau sans vouloir reconnaître pleinement son berger ni son guide.
Puis, peu à peu, le peuple est élevé à la reconnaissance d'enfants de Dieu par la proximité de son Fils.
S'il n'a pas en complétude renoncé à ses mauvaises velléités, en se perdant dans les futilités mortelles, de dominations et de pouvoirs humains, qui le conduisent à la négation et au trépas, il revient par la Parole à la vie, à l'Amour du Père.
À la lumière de la moisson - Bretagne, 13 août 2016
Comprenne qui peut ce qui est annoncé depuis des siècles ce qui règne et vit pour le salut des hommes.
Si la miséricorde s'arrête au milieu des hommes, c'est pour mieux être celle du Seigneur.
C'est pourquoi la conversion est toujours notre chemin et notre devenir.
Références croisées des noms figurant dans les textes :
Autres sources ou corrélats :