A - L'ASPECT TECHNIQUE

Ou comment rester libre en dehors de l'AFA (l'Association française des fournisseurs d'accès et de services Internet, d'Apple, de Facebook, de Google, de Microsoft, de Twitter, etc. ?

Extérieur ou intérieur

Les journalistes, semble-t-il, ont oublié toute civilité en appelant Bernard ou Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur.
En effet, la Presse a l'usage de nommer « Bernard » celui qui parle et de titrer ministre de l'Intérieur celui qui a fonction.
Nous l’appellerons Monsieur le ministre de l'Intérieur car le gouvernement comme la personne, bien que de l'intérieur de la France, nous est étrangère.
En effet, mis à part l'AFA, dont le poids est faible, comparé aux cinq autres cités, tous ces noms - et auxquels le ministre de l'Intérieur tout comme les journalistes se réfèrent -, sont des noms de sociétés américaines, étrangères à l'Europe.
Elles doivent donc être citées comme telles et nous les considérons comme telles, extérieures à l'Europe.
Il ne peut donc exister tout au plus qu'un partenariat inscrit sous la forme d'un contact tacite.

Antériorité

La majorité des contrats de défense et de sécurité (Cf. Cash Investigation du 18 octobre 2016) est attribué, faute de moyens européens en matière de matériels comme de logiciels informatiques, à des sociétés étrangères.
Les défauts et les qualités de ces deux derniers sont donc « sous le contrôle » de sociétés étrangères ou sous la maîtrise de pirates informatiques, extérieurs ou intérieurs. Au moins dans deux cas sur trois, l'administration ou l'expertise échappent à l'Europe.

Les fichiers numériques ou numérisés

À l'évidence et pour la sécurité des biens et des personnes, considérant la mission dont est responsable le ministre de l'Intérieur, nous concédons qu'il faille porter les « fichiers actuels manuels » sous une forme plus exploitables.
Le préalable cependant, est de disposer d'un coffre-fort dont les clés ne soient pas en partie ou en totalité dans les mains indélicates ou dans celles d'une puissance étrangère.

Conclusion

Quelque soit l'extension ou la forme des fichiers utilisés, il demeure que leur validation doit non seulement être visée par les politiques élus et représentatifs, mais par un comité d'experts indépendant de l’État ou des États, de l'administration (ou des administrations) et des sociétés en partenariat, comité chargé de donner une appréciation favorable à un ou des éléments contribuant au fonctionnement correct et sécurisé des systèmes numériques.

L'examen d'un tel dispositif doit être porté au niveau européen, ce qui est inenvisageable actuellement.
Il convient donc d'apporter, seulement et par secteurs, à l'échelle nationale et dans chacun des pays européens membres, des améliorations substantielles, de faciliter les rapprochements de fichiers, et de se garder d'apporter pour aujourd'hui la réalisation d'un système global.

à suivre :

Où en sommes-nous ?

10 novembre 2016

Libération, 10 novembre 2016

Le Monde, 10 novembre 2016

RTL, 10 novembre 2016

Capital, 10 novembre 2016

7 novembre 2016

Libération, 7 novembre 2016