''Le don est gratuit mais s'il se révèle être un cadeau empoisonné ?''


Résumé

La mise en place du PASS CONTRACEPTION est à mettre en parallèle avec celle de l'IVG car il est effectivement un dispositif en amont de ce dernier.

Nos convictions, éthique ou religieuse, sont que la liberté d'autrui est dépendante d'une éventuelle entrave que nous pouvons poser nous-même. De fait la liberté s'oppose à son contrôle et à ses limites. Une liberté à laquelle nous nous garderons d'obéir nous-même est hors de nous nuire mais elle est hors d'apporter une garantie suffisante si l'ensemble des variantes et plurielles que constituent notre société n'y apporte rien par l'exemple, l'usage, le suffrage et efforts pour en perfectionner le dispositif.



« Humaniser, permettre, limiter contrôler, tel est l'esprit d'un texte dont on ne saurait trop dire et répéter qu'il n'octroie pas, et que naturellement il n'impose pas des libertés à ceux qui n'en veulent pas, mais que plus simplement il prétend ouvrir à la légalité, à son contrôle et à ses limites des actes dont chacun s sait que ne pouvant les supprimer, on ne peut plus les longtemps les tolérer dans une ombre complice. Ainsi est-il répondu à ceux qui légitimement soit au nom de leur conscience personnelle ou de leur morale confessionnelle donne à ce texte un caractère d'une une dégradante obligation ou de permission. Nous sommes dans un monde libre ou chacun ayant le droit de s'exprimer, peut se convaincre et finalement convaincre les autres de ne pas utiliser d'une liberté contraire à ses principes ... » (Monsieur Henry Berger, rapporteur du projet de loi)



Mais nous souhaitons être, volontairement ou involontairement, appartenant à notre Communauté et dans son intégrité, à notre Patrie, régions et pays de France, en accord avec ses lois. Cet agrément se traduit en pratique par le financement et/ou la participation aux actions résultantes des principes votés par les Assemblées représentatives qui garantissent notre liberté.

Si nous nous élevons face aux contradictions des législateurs que l'histoire a bien voulu nous faire précéder dans leur souci de rigueur, et qui ont eu à choisir la politique du moindre mal pour la défense de la liberté, malgré les risques de licence, de perversion ou de dépravation, malgré les abus, les excès et les dérèglements, c'est que l'histoire conduit les peuples à renier le chemin d'où elle vient dans une nouvelle folie, un égarement de leurs destinées hésitantes à tracer l'avenir de leurs pensées ...



Avons-nous veillé suffisamment au bon exercice de la loi du 17 janvier 1975, dite loi Veil ?

(initiée par Madame Simone Veil, anniversaire le 13 juillet, ministre de la santé en mai 1974, promulgation de la loi relative à l'interruption volontaire de grossesse – IVG, première femme à présider au Parlement européen de 1979 à 1982, membre du Conseil Constitutionnel de 1998 à 2007, selon un sondage de l'Ifop réalisée en 2010, est la femme préférée des Français, élue à l'Académie française le 18 mars 2010, ...)

Madame Simone Veil s'exprimait : «Je le dis avec toute ma conviction, : l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu'il perde ce caractère d'exception, sans que la société paraisse l'encourager ? Je voudrais tout d'abord vous faire partager une conviction de femme - je m'excuse de le faire devant cette Assemblée presqu' exclusivement composée d'hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. (applaudissements.) C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame ... »

Ces risques et ces abus sont manifestes depuis les décennies qui ont suivi l'instauration de la loi. Ils sont confirmés par l'usage, les rapports et statistiques et en nie le principe directeur, faire exception.

Le rappel d'une dérive et plus profondément d'un non-sens est traduit notamment dans les tableaux de l'INED. Il y est précisément indiqué au regard des colonnes « nombre d'Avortements pour 100 naissances vivantes », mettant en valeur une production d'IVG alors que le sens commun eut mentionné « nombre de Naissances vivantes pour 100 avortements » (en dépit du fait que les chiffres révèlent un même état ; ce qui importe est l'intention, l'acte lui-même étant déjà sujet à interprétations).

Le but premier de toute humanité est de favoriser ses naissances et NON d'en interrompre prématurément la vie.

l n'est rien de paradoxal que ces résultats éprouvent quelques difficultés à être maintenus ou a fortiori à être réduit. D'autant plus que la présence de grossesses précoces vient confirmer une tendance qui va infléchir à la hausse. En conséquence il nous faudra agir sur « deux fronts ». Mais le PASS Contraception sous sa forme actuelle est-il en mesure d'y répondre ? Nous en doutons et nous allons en tirer assez rapidement les conclusions.


En l'absence de réponse satisfaisante, c'est donc individuellement et à nos familles, à nos associations, etc. d'améliorer notre système politique. Nous n'avions pas la parole hier, il est plus que souhaitable que nous l’ayons aujourd'hui.

Les échos qui nous sont parvenus concernant le PASS Contraception sont hors de nous rassurer. Nous allons d'abord y faire référence.