La compétition est le facteur premier du développement humain : station debout plutôt que quadrupède, …, sportivité, évolution perpétuelle vers de meilleurs résultats en athlétisme, elle évolue dans l'amélioration des rendements agricoles, de chasse ou de pêche, recherche d'outils de plus en plus performants augmentant la force, la précision, etc., elle a pour fin de maximiser le rendement en diminuant les efforts, les ressources pour atteindre un résultat comparable ou supérieur. Elle se transforme en compétitivité, se porte de l'individu au groupe, du groupe à la cité, de la cité à l'industrie, de l'industrie à la globalisation, du monde à des solutions espérées comme étant universelles.

Nous en mesurons les progrès comme les écueils, existants en la personne comme dans les objets, les machines, les organisations, les concepts. Sa caractéristique économique ou situation est la concurrence, dont les développements les plus récents sont la flexibilité (le parent de la souplesse sportive) et la qualité (résurgence de l'idéal de beauté physique grecque et romaine) ; les travers de la compétition ou de la compétitivité résident dans l'optimisation naturelle et dans l'utilisation plus ou moins artificielle de dopants, « du mieux meilleur que le bien ou ennemi du bien » ; ils provoquent chez l'homme, au sein du groupe, de la cité, de l'industrie, des services, etc. des blessures, des maladies, des suites parfois mortelles consécutives à son excès et à l'effort réitéré de repousser de plus en plus loin les limites (les exemples de nombreux suicides au sein d'entreprises demandant des plus en plus de rendements sans apporter aucune compensation se révèlent tragiques).

Celui qui est le meilleur réussit et domine (pour un temps, avant d'être écarté par un autre) ; ce qui justifie le qualificatif de « vanité » de ceux qui la nient ou l'excluent.

Les paramètres existants au sein de la concurrence expliquent également la défiance, la méfiance, le retrait ou le rejet. Il est inutile de participer à un challenge, une compétition, un jeu, là où les règles sont faussées par l'inégalité d'un ou de plusieurs paramètres (marché de la tomate d'Espagne où la quantité de la masse salariale est employée à de bas salaires comparé au marché français où les salaires sont beaucoup plus élevés et ne permettent pas d'atteindre les mêmes résultats en ayant moins de personnel rétribué au demeurant plus cher et avec des charges de personnel moins favorables pour une même récolte).

En politique cette vision de compétitivité est quasiment absente, hors le fait d'élection. Nous évoquons simplement les modèles japonais ou allemands mais ils sont plus révélateurs de l'économie du pays que du système politique qui oriente ou pourrait contribuer par leurs politiques aux résultats économiques du pays.

Corrélats : concurrence

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