Un consensus sur lequel nous pouvons tous nous accorder, en dépit des différences de croyance, de vision, d'opinion que nous avons sur le sujet du mariage, et directement lié sur le projet de réforme du mariage en France, est que le président François Hollande, le premier ministre Jean-Marc Ayrault, son gouvernement, en qualité la ministre de la Justice, etc., adoptent une position autocratique.

Cette situation résulte de l'engagement de campagne du candidat socialiste, d'une promesse faite. Il est donc obligé de s'y tenir ; « mensonge, qui s'en dédit ».

De plus, nous apprenons qu'il n'y aura ni consultation ni débat, cela devient un arrêt absolu.

Nous nous étonnons de cette manière « démocratique » de gouverner la France. Nous la combattons pour que la Liberté d'expression, en particulier, puisse subsister et c'est pourquoi nous demandons ou une consultation ou un débat.

Il est bien clair que sans réponse, il y aurait là manifestation d'une résolution despotique.

Nous sommes, nous l'espérons , hors de cette « extrémité crispée ». Mais il faut bien reconnaître que cette réforme débute dans un contexte assez peu communicant, dans la perspective d'une concertation des plus restreinte !

Monsieur Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, a exclu la tenue d'un référendum sur le projet, car, selon lui, le Parlement "est là pour voter la loi".
S'il en est ainsi, que la décision appartienne aux députés ...

Qu'ils sachent que le plébiscite démocratique est difficile à établir quand il est l'expression d'une partie.

Nous sommes prêts à les écouter et ils auront à répondre de leur parole.
Car c'est dans son application, que la loi se corrompt ou survit.
Si la corruption subsistait, ce serait une tyrannie.

Pierre Haro