Désormais, au nom de l'égalité, il nous serait possible d'utiliser indifféremment le féminin ou le masculin qui seraient égaux.

Le changement serait-il conséquent ? Maintenant serait identique à avant ?

Au déchaînement masculin,..., s'ajoutent l'attaque, la barbarie, la frénésie, …, la sauvagerie féminines. Signe des temps et de l'anthropologie, c'est le progrès social d'une grande ampleur, tant attendu et probablement inconsciemment désiré. Ce serait la moitié de nous-mêmes, alors il faudrait y aller avec aveuglement et violence.

Voyez-vous cela, comme dit le badaud ou la passante :

Le président pourrait-il être traité de « connasse » au lieu de « connard ».

Le premier ministre pourrait utiliser « dévergondée », de « grosse pute » au lieu de se cantonner au banal et simple « minable ».

Monsieur Nicolas Sarkozy améliorerait son vocable en vociférant « dégage, enculée occulte » à l'instar de « casse-toi, pauvre con ».

Aux rangs de l'assemblée, si proche de l'influence de l'Académie française, nous aurions la joie de retrouver les jurons d'argot et de Navarre, des plus belles régions de France, dressées dans le duel oral d'une chambre aussi féminine que masculine, enfin !

Est-ce raison que ceci ? Est-ce esprit que cela ?

Car tous ceux qui aiguiseraient leur langue mériterait l'apostrophe comme « tous ceux qui se serviront de l'épée, périront par l'épée ».

Il est temps en effet, qu'à l'égalité d'un mot personne ne réplique.

Vous en avez trop fait, ici et là, sur les côtés. Il va falloir que vous taisiez vos pouvoirs d'argent, de force et de langage. C'en est assez car nous avons trop compris ce que vous étiez : ni femmes honnêtes, ni hommes bons.

Et vous pourriez vous retourner que nous ne verrions jamais si vous aviez une âme, un cœur ou les deux !