Nous avons le meilleur président car c'est le dernier que nous avons élu. Nous entamons semble-t-il avec lui le cap de la croyance. Il faudrait espérer la croissance et ne pas être naïf, c'est bien de la croyance !



Les Français sont donc dans le bonheur de contempler notre actuel président, un vrai président.

20 % pour gouverner dans le mou Représentation d'après les sondages actuels @ ixquick

Contradiction, doctrine, masque, paradoxe, tels sont les quelques mots qui permettent de définir François Hollande.

Contradiction :

La réalité de François Hollande est à l'inverse de ses déclarations et dévoile de façon significative ses contradictions . Traduisez son affirmation négative « je ne suis pas dans le constat, je suis dans l'action » par « Je suis dans le constat : je suis l'inaction ».

Doctrine :

François Hollande, tout comme l'était François Mitterrand est un doctrinaire. Il a décidé et il applique jusqu'au bout une doctrine, des dogmes et des principes, des projets quelques soient les réactions des Français et quelques soient la réalité ou les changements de l'actualité ou de l'environnement. Son « programme » est peu attrayant et pauvre. D'autre part, la fin, l'objectif est inexistant. François Hollande n'enseigne ni n'informe, il répète, il rabâche. Nous avons l'impression qu'il prononce des litanies, qu'il a adopté la méthode Coué (c'est son travail pour lutter contre le chômage) sensée invoquer le retour au calme.

La méthode Coué La méthode Coué @ Francetvinfo.fr

Beaucoup d'analystes appellent notre époque du mot « crise ».

En fait cet emploi est impropre à notre phase désormais pérenne. Cette crise est une situation qui existe depuis de nombreuses années.

Or une crise se définit en principe par des signes annonciateurs, une forte montée ou croissance de facteurs économique négatifs, tels la montée des symptômes d'une maladie, un pic ou un paroxysme durant lequel les dérèglements ou l'affection atteint sa limite supérieure puis, selon l'évolution du temps, l'action antagoniste ou curative, une période de retour plus ou moins rapide à l'état normal ou initial.

Masque :

François Hollande dit avoir le sang froid, les nerfs en acier. Nous le croyons bien volontiers.
Une absence d'empathie, une incompréhension des besoins et des soucis des Français est une caractéristique importante de notre chef de l’État ; il est comme déconnecté de son peuple.

François Hollande s'inscrit tel un gestionnaire, un comptable en dépit du fait qu'il affirme qu'il veuille faire autre chose. Pour l'instant il se définit tel un technicien de la politique, avec une boîte à outils complète pour « faire faire ». Dans sa prétendue action, nous le sentons comme le premier à éviter de mettre les mains dans le cambouis.

Paradoxe :

François Hollande souhaiterait le rassemblement, l'apaisement, précédemment cité.
Or sur les points de la fiscalité, de la famille (notamment son projet 31 de « mariage pour tous »), de la paix, François Hollande et le gouvernement divisent et établissent des conflits sous prétexte de libération.



Sa « politique fiscale » s'est traduite par un louvoiement (autre mot souvent émis par les journalistes pour décrire la politique de François Hollande ).

Dans sa mise en place, c'est constamment des prises de décision par de petites mesures, appelées désormais « mesurettes », un accessoire qui fait probablement partie de la panoplie de sa caisse à outils. Ces mesurettes sont régulièrement invalidées par des mesurettes égales et opposées, afin de neutraliser et d'apporter une compensation dans l'égalité du zéro.

Au sujet de la GPA et PMA tout comme le mariage, qu'il soit traditionnel ou différent, François Hollande, n'ayant pour tout point de vue que celui de confier celui-ci aux autres, est dans la cohérence de son déni, ce qui est le signe le plus paradoxal de son affirmation « j'assume la responsabilité ».

La libération, en particulier dans la guerre au Mali (appelée lutte contre le terrorisme ) ne tient que par la présence française ; il est à craindre que la situation d'instabilité revienne après les « élections démocratiques maliennes » et le départ complet des forces françaises et des casques bleus.

Nous lui conseillons, pour l'intérêt qu'il porte envers la jeunesse, d'ajouter un « truc à bulles » à sa boîte à œuvrer :

L'essentiel pour le discours aux jeunes Le « cruc » ou Truc à bulles disponible @ eurekakids.net

Persuadé qu'il est entré dans la crise, d'après lui principalement inaugurée par son prédécesseur, François Hollande fait une mauvaise analyse et se trompe de symptômes. Curieusement il en poursuit la politique dans son emphase narcissique, d'ailleurs assez commune aux dirigeants de pure représentativité.

Dans cet entretien, non dénué de fautes d'accord et de temps (conditionnel), que les journalistes omettent de signaler, sans doute parce qu'ils usent à l'habitude avec autant d'erreurs, nous restons sur l'interrogation de qui est réellement François Hollande.

Est-il social-démocrate ? Est-il national-socialiste ? Se voudrait-il centriste et républicain ? A-t-il idée de ce que serait que d'être démocrate ?

De fait et pertinemment, c'est à lui de répondre. Mais il laisse la porte close dans son absolutisme.

Peut-il avoir une quelconque influence sur notre actualité ?

Nous espérons, tout comme lui, qu'il trouble le moins possible notre actualité et nos vies. L'évolution de sa popularité, de son inaction, le manque d'effet de ses mesurettes qui ont tendance à prouver que rien ne change, que c'est maintenant l'immobilisme.

Finalement, ce n'est pas si loin de son slogan statique du commencement : « le changement c'est maintenant ». C'est bien un signe de paraître.

François Hollande, en toute vérité, paraît nous représenter.

Est-ce la Présidence de la République ?

  • Dans l'Élysée, chaque Français devrait se reconnaître.
  • Aux Champs-Élysées, chacun devrait pouvoir observer le meilleur de Paris, de l'art et de la France.
  • Sur l'avenue des Champs-Élysées, chaque Français devrait pouvoir circuler en toute liberté.

A cette liberté est pour toute réponse l'interdit.

Que nous reste-il des valeurs écrites aux frontons : « Liberté, Égalité, Fraternité » ?

Des contresens, des impasses, des inimitiés, plus forte encore, toute une inhumanité.

Et vous y répondez légèrement : « j'en assume la responsabilité » !

Soyez humble, c'est tout ce que le peuple vous demande.