Messieurs les censeurs, Messieurs les « bons » penseurs, Messieurs les « journaleux », Messieurs les manipulateurs mercantiles de l'information et de la politique, les Français seraient pour vous quelques partisans du Printemps, quelques 70 manifestants par-ci par-là, quelques militants d'extrême droite, quelques porteurs de bonnets rouges, quelques Celtes égarés de la terre du bout du monde, quelques partisans d'une déroute de La Manif Pour Tous, quelques immigrants ignorés sur les routes, quelques paisibles citoyens partisans de la sécurité, quelques danseurs et noceurs nocturnes pratiquant la valse, quelques spinozistes prêts encore au sarcasme, quelques sociologues ralliés des mauvais bords, quelques esclavagistes de l'industrie et du support, quelques néo-frontistes francophones du Twitter, quelques autres gens ayant d'autres couvre-chefs, quelques autres partisans optimistes, quelques terroristes réfugiés de pays maléfiques, quelques dénigreurs d'un trop lourd Code civil et public ...

Car les « bons  » Français seraient ceux qui penseraient qu'il y est irrespectueux et choquant d'en appeler à la Liberté un 11 novembre ! Alors nous le trouverions aussi un 14 juillet, un 8 mai, que sais-je encore, ajoutez des dates et nous devrions nous taire même quand la liberté n'est plus. Les maquisards ont défilé sous l'occupation allemande et nous devrions nous abstenir.

La liberté aujourd'hui serait de se passer de François Hollande, du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Que pourraient-ils contre cette liberté ?

Aux « Moi Je » prononcés 16 fois, ce serait un unique « Toi tu m' », il fallait s'y attendre.
Incapables de juguler le chômage, ils relancent les impôts et les taxes, ils apportent les conflits jusque dans les chaumières.

Que François Hollande et le gouvernement aient raison ou tort, Hollande n'est pas un président, c'est un mot qui se décline.

En ce 11 novembre il est devenu « Hullande », car il n'avance plus ou si peu.
Et de son ascèse d'hier pour être un chef d’état, articulée à grand frais d'un « changement c'est maintenant », méprisait le corps de l'ancienne République.

Alors, faut-il s'étonner qu'on veuille aussi faire tomber celle qui s’annonçait nouvelle !

Avant de faire par le fer tomber le Roi, n'avons nous pas jadis d'abord coupé sa tête ? S'il était nécessaire de couper celle de cette république, que ne le ferions-nous pas.

Il n'y a pas nécessité comme le dirait Marianne si elle n'était pas nette de rappeler des faits historiques. « Il n'y a donc » PAS « fort à parier que ...».

La vérité historique n'appartient pas au passé, elle appartient à l’actualité et en l'espérance du futur. C'est aujourd'hui et demain que nous créons et engendrerons liberté. Et nous nous appuyons justement sur le récent « Toi, Tu'm ».

Monsieur François Hollande en appellerait à « l'Unité nationale » ! Tout au plus peut-il maintenant prier pour son propre chef. En lui il ne croit plus et s’essouffle de lui-même.

Nous en appelons non pas à l' « Unité nationale », mais à l'Europe entière, celle qui se passe des royaumes et des États désunis. Et c'est bien une tâche plus difficile et plus grave qui du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest est au bout de nos bras, si elle ne l'est sur toutes nos têtes.

Notre devoir est d'abord d'aider les Philippins. Après nous verrons où nous pourrons bien repousser toute haine et chasser ce mauvais Haiyan.