La question « Où vont les morts ? », n'a de sens ni pour le laïque incrédule ni surtout pour l'être spirituel croyant.

Vision critique

Veuillez lire préalablement la Fiche croire fiche Croire - Où vont les morts ?, dont l'intégrale est téléchargeable par le lien à l'exemplaire numérisé du fichier ci-dessus. L'original a été pour ainsi dire « piraté » ; pour information, il provient du présentoir de la Paroisse (s'il peut être reproché d'attenter à la vie, aucun ménagement nuisible n'est dommageable envers la mort). @ www.croire.com


En reprenant la Fiche croire intitulée « Où vont les morts ? », nous apprenons d'abord que la mort est un grand mystère, qu'elle suscite une interrogation.

Les adjectifs de « bien » et de « grand » ajoutent à notre ignorance et à notre perplexité.
Contre ces dernières, pour tous les hommes, Jésus Christ nous promet la perspective de la vie éternelle et nous offre Sa Résurrection ( les autres croyances et religions exposent des formes différentes, et d'accès au « paradis » et de plénitude d'existence dans un « royaume ».


Dans la promesse du Fils de Dieu, nous avons non seulement devenir de l'éternité, mais l'acquis de l'espérance par la révélation de la foi.


Cette richesse, nous la possédons que nous soyons conscients ou inconscients, endormis de sommeil ou endormis dans l'attente de la paix. Nous reviendrons plus loin sur ces trois états.


Note : la Fiche croire « Où vont les morts ? » n'évoquant pas suffisamment la période d'existence terrestre, notamment dans les accidents et les aléas de celle-ci, dans les causes qui provoquent cette « mort du corps », particulièrement les douleurs des maladies, il en fait état ici afin de maintenir le lien âme et corps.

La mort ou la vie ?

À cette espérance s'oppose la « mort ». Si nous avons difficulté à définir la mort, n'en avons-nous pas autant, sinon plus, à cerner l'espérance ?

La mort peut être entendue

  • telle une inquiétude par celui qui a longtemps vécu et qui discerne l'approche d'une « fin »,

  • telle une souffrance par celui qui est atteint de maladie sans rémission et qui appelle à une libération,

  • telle un choc par ceux qui ont partagés l'existence du défunt,

  • telle une rupture dans l'actualité et dans la réalité pour ceux qui ont gardé mémoire ; ce souvenir, proche ou éloigné, marque la disparition et la survivance,

  • telle une interrogation, pour tous ceux qui définissent des projets ; l'arrêt brusque, l'interruption ou le néant sont des éléments qui minent, nuisent ou remettent en cause leur activité.

La question ne serait-elle pas mieux formulée par « Où vont les vivants ? »

Aussi, à ce que nous entendons, il devient nécessaire de nous interroger sur ce que nous attendons.


De fait, l'interrogation principale, si il en existe une, c'est-à-dire si la vie a un but pour chacun de nous, est de la placer dans le cadre même de celui de la vie, celui-là même qui lui donne sens et concrétise notre espérance. De la sorte et clairement, nous nous interrogeons sur la vie car nous avons action sur elle et non sur la mort, qui est hors de notre prise.
Alors, à quoi bon se soucier de ce sur quoi nous sommes inopérants ? 


« Où sont-ils ? », « Où vont-ils ? », « Communiquent-ils ? », « Pouvons-nous les aller vers eux, les rencontrer ? » ou « Peuvent-ils nous contact, nous rejoindre ? », « Pouvons-nous les aider, assister autrui ? », « Peuvent-ils nous guider, nous accompagner ? » sont notre quotidien comme ils sont les vôtres, les leurs, dans une vie où, d'âme et de corps (d'intention ou de pensée), nous sommes tous inscrits, ceux qui nous ont précédés, ceux avec lesquels nous sommes, ceux qui nous suivent, ceux qui viendront.

Les adjectifs « bien » et « grand » prennent leur pertinence dans cette interrogation.

À venir

Une vie normale ou une vie de mystère (2)

Lien : http://www.croire.com/Definitions/Vie-chretienne/Vie-eternelle/Ou-vont-les-morts

Autres questions actuelles (13:35 - 24 mai 2014 )