Aucune presse n'évoque le terme de culpabilité ou d'irresponsabilité de nos élus suite aux errements de notre système, en particulier fiscal. Il s'agirait seulement et tout au plus d'un « défaut de fonctionnement », d'un « couac », d'un « ratage », d'une « communication inappropriée »

Ainsi personne ne s'étonne qu'un papier puisse être imprimé et diffusé sans contrôle puisque nous sommes à l'heure du numérique. Finalement, nos élus et notre administration sont-ils (ré-)publiquement « cons » ou seraient-ils de la féodalité ?

À vouloir entériner ce qui se produit chez nous depuis des décennies, par les offices des chefs d'État, de gouvernements et d'élus variés, dont la bêtise ou le mensonge n'ont d'égal que leurs appétits de pouvoir, je reste confondu qu'ils puissent subsister chez eux dans une « dignité offensée », publique ou le début de la maladie de l'oubli.

C'est pourquoi, de l'absurdité à la normalité, nous voyons les uns et les autres nous prier de leur accorder notre pardon pour des erreurs qu'ils auraient commises provenant des sources de ceux qui les auraient précédés. Personne n'est coupable car personne n'est responsable.

Mais aujourd'hui, cela déborde, cela suffit, le moment est venu de prendre la faux et le fléau dans notre pays féodal. Ils se moquent d'un peuple. La terre vient les retourner pour les ensevelir. Il s'agit d'une jacquerie quand Jacques a dit. Personne n'est Jacques, tout le monde l'est.

Aussi, cette jacquerie est une jacquerie numérique et s'oppose au numériquement incorrect.

Elle s'affirme d'une vérité tutélaire car elle provient de ce qui veut protéger et vivre, d'un enracinement social renversant les idéologies ; celles de l'absurde, de l'inhumanité, de la méconnaissance, des hérésies techniques et scientifiques, de l'inculture qui veut faire prendre des vessies pour des lanternes, de l'irrespect du sacré comme loi souveraine de la liberté, du mépris de la nature venant réparer les dégâts d'une bombe consommatrice et pollueuse, de l’apothéose de l'art frelaté qui vient fondre, se consumer et se sublimer pour ne pas disparaître, de l'égalité comme règle par défaut, de la fraternité comme comportement qui voudrait faire entendre la négation de la racine car elle nie aisément ce que l'arbre porte ; des bons fruits comme des mauvais, il semble nécessaire de les conserver tous, sous le prétexte du principe de l'égalité précédente.

La vérité perdure malgré les changements qu'imposent ces idéologies-là, qui ne veulent le reconnaître.
C'est ainsi et c'est pourquoi la contre-vérité réside dans la féodalité où la femme et l'homme tentent de résister et de se résister.

La France est un pays féodal, divisé, irrégulier où la plupart des habitants, plutôt que de réels « citoyens », vit ni franche ni heureuse.
La dictature succède au servage dont elle s’accommode, de l'utilité elle en fait des lois iniques. Par équilibre néfaste, c'est la soumission à un mouvement d'alternance où tous les Jacques essaient d'échapper au balancier funeste.
Ce que l'un construit à peine, le prochain vient le mettre à raz.

D'autres rient bêtement des uns et des autres quand ils sont réduits à leur autosuffisance.

Mais Jacques ne rit plus, Jacques lit. Jacques accueille le désespoir et se réfugie, travaille en silence et se révolte en lui-même.

Jacques s'assemble, il ne se rassemble plus.

Il a perdu son emploi comme il déserte son syndicat. Il sauvegarde son activité, son entreprise, non la firme qui l'emploie.

Il va et vient, il siffle dans les logiciels et dévoile nettement la volonté de son profil.
Il sait qu'il est numériquement fort.
Il voit que le temps de la finance obscure s'effondre en un rien : des barreaux et grillages dans son caddie.

Jacques arrive et se met à dire. Il parle et écrit. Il a son numérique. Il crie et hurle.

C'est sa charia.

Et contre cette révélation, ni les ni les autres ne peuvent contester, ils y sont tous contraints.
La féodalité va tomber ; par les arabes, par les chrétiens, par les pratiquants de l'islam ou par les infidèles, par tous les autres, ils en sont témoins.

La machine l'imprime. « Jacques a dit » : je répudie la connerie ! Il n'y a pas de République numérique.
La machine continue à imprimer … Ce n'est pas le sens des mots que vous perdez, c'en est fait par la sagesse.