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Rappel : le commentaire ci-dessous engage la seule responsabilité de Hope Her ... et celle de ceux qui désirent lire et comprendre.

Mots-clés : défi, demeure

Ce que Dieu nous demande par son Fils Jésus-Christ, vous y trouvez un amour exclusif et presque jaloux, absolu renoncement, demande irréaliste ... Que sais-je encore ?
Ce dévouement, ce sacrifice ou ce service vous sont insupportables.
Vous prétendez vouloir garder votre corps et de votre nature, sinon pour les autres, du moins pour vous-mêmes.

Je ne vous parle pas de la promesse de résurrection et de vie éternelle.

Je vous parle seulement de la vie présente, de ce que vous considérez avec finalité et vision, celle de la mort.

Car votre mort vous est devenue odieuse.
Hier elle pouvait encore s'achever dans l'épuisement au seuil d'une chambre ou de votre lit.
Aujourd'hui votre mort se prolonge dans la décrépitude de votre corps, dans l'indignité de votre identité, dans la souffrance que la médecine tente d'apaiser, dans la négation de la pensée.
Votre esprit divague ou ère ici-bas sans que vous puissiez avoir prise d'aucune volonté.

Alors, vous-mêmes ou vos proches en appelez à la mort ; vous voulez mettre un terme à la conscience qui n'est plus.
Vous voulez mourir parce que votre vie ne peut plus être pratiquée.

Il y aurait selon nos dires, une bonne mort, un heureux suicide assisté, une fin de vie provoquée et sympathique, un euthanasie doux, que pourrions imager encore, quelque chose qui puisse nous extraire de notre état incurable, de notre maladie morale ou physique, intolérable et qui ne pourrait s'achever que parce que d'autres y consentent car nous leur avons donné au préalable le devoir et le droit de le prescrire.

Mais n'est-ce pas la condition de tout homme dès lors qu'il est déjà né ?
Hypocrites, nous le sommes. Nous attendons la mort pour hurler à la vie !

Nous réclamons le droit, quand tout est achevé, de nous proclamer bâtisseur sans avoir contribué en rien à l'édifice.
En vérité, je ne me moque pas de votre prétention à vouloir légitimer propriété sur les fondations ni même sur le terrain, nous avons bien aise par les lois, la science et les techniques de le faire, je m'esclaffe de vous voir prétendre emménager quand l'héritage échappe, quand la possibilité d'être en la demeure n'est plus de circonstance.

Oui, pardonnons à nous-mêmes comme aux autres de rendre la vie si affligeante que nous ne pouvons plus y subsister, en corps, en nature, en esprit.

La Miséricorde de Dieu, c'est testament de vie, c'est défi à la mort.

Références croisées des noms figurant dans les textes :

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Autres sources ou corrélats : Amour, Joie