CdC Lundi 15 février 2016
Veuillez lire les textes complets au lien suivant
En cas d'indisponibilité du lien précédent, veuillez vous reporter ici
Mots-clés : déchéance, vérité
Je pense naïvement que parce que je travaille, je peux obtenir le nécessaire pour survivre ou vivre.
C'est hors de la vérité depuis que l'être humain a pris la main sur notre condition humaine pour la réduire, même avec l'apport gratuit de la nature, en l'état d'esclavage.
Des écrivains ont tracé et portent encore le propos sur nos économies et nos modes de pensée.
Or le Christ, Fils de l'homme, qui est plus qu'un penseur ou un philosophe, nous annonce la vérité.
La vérité me paraît tout comme à vous, dure et difficile à entendre.
C'est en effet parce qu'elle est que je suis et nous sommes enclins à ne prendre que la fraction qui nous plaît.
Or il est impossible d'accepter seulement une partie du don du Seigneur.
La question d'aujourd'hui n'est pas celle d'accepter l'héritage de Dieu car nous sommes de sa descendance.
Nous sommes du Corps du Christ, nous sommes en l'Esprit son Église.
Ce que me dit le Christ ce jour et ce que me rappelle également mes frères, c'est que je suis d'une indignité complète à prétendre accepter un don et exclure celle ou celui que je qualifie de « déchu ».
S'il a désiré déchoir un moment, par fureur, ignorance ou violence, le pouvoir funeste m'appartient-il pour autant de le faire tomber plus bas encore pour l'ensevelir ?
Je vous le dis, si je désire autre chose que de vouloir l'aider à se relever, je ne peux pas dire en ce monde qu'il est un autre monde pour l'accueillir ni m'accueillir.
Références croisées des noms figurant dans les textes :
Autres sources ou corrélats :