Nous confions à votre relecture les principes anciens ou plus récents concernant les déterminants de l'investissement. Cette lecture est disponible ailleurs ou ici.

Quelle que soit l'économie, le facteur déterminant pour perdurer ou subsister réside dans une capacité à investir. Aussi allons-nous nous intéresser plutôt aux personnes plutôt qu'aux systèmes, financiers et politiques.

A l'âge préhistorique, pourrions-nous dire et en image, quand il avait été difficile mais que les biens et terres semblaient inépuisables, il relevait seulement de l'individu, en personne ou en groupe, de vouloir conquérir (si besoin était sur d'autres groupes et personnes) de quoi subvenir aux besoins. Ainsi, la croissance et richesse étaient directement dépendantes l'une de l'autre. Il suffisait de s'accroître en force et en nombre pour développer l'une ou l'autre.

Il existait ainsi une constante, celle de faire porter sur d'autres, les fruits attendus, les jeunes, toute l'espérance des gains, que très justement ces fruits réclamaient pour à nouveau récolter.

Au fur et à mesure que la société, ou plus exactement les types de sociétés ont changés, du passage d'un monde fonctionnant sur le mode de la chasse à un mode d'agriculture, etc. que les hommes ont connu, des phénomènes de productivité moins ou plus mixtes ont vu naissance. Ils ont engendré des adaptations rendues nécessaires par les fluctuations occasionnées par le premier principe.

Un deuxième principe venait également perturber, à l'échelle même du petit groupe ou de la personne, la demande d'investissement qui avait été identifiée de façon moins ou plus précise.
Une tendance propre à l'humanité, plus qu'à la personne, semble-t-il, est de désirer conserver pour elle-même le maximum de ce qui a été acquis précédemment par la famille, le groupe auquel elle a pouvoir, d'éducation ou de savoir.
Le désir, le rôle ou le souhait de celle ou celui qui détient ce pouvoir, autant de destination ou d'origine est d'avoir règne sur ce qui est produit sans participer en rien, sinon par une gestion consciencieuse et méticuleuse, est d'assurer son bien-être et d'en jouir.
Nous connaissons toutes les perversités de domination qu'ont pu entraîné cette jouissance, à différentes échelles.

Mais en quoi ce deuxième principe peut-il nuire à la demande d'investissement ?

Très justement, et par adaptations successives aux demandes qui continuaient à croître, il a bien fallu se résoudre à justifier, non plus l'exploitation des choses et des matières, mais également le pouvoir d'un individu sur un autre.
Des structures sociales, dans un état de connaissance déterminé, l'humanité aura tout essayé ou presque, l'esclavagisme des uns par les autres.
De proche en proche l'asservissement ou le contrôle, a été rendu nécessaire ou utile, afin de répondre par et pour les « raisons » des deux principes à une demande qui est constatée, aux dires de certains que par la seule croissance de l'humanité.
De fait, des conceptions contradictoires ont vu le jour avec moins ou plus de succès.

L'idée de faire supporter l'investissement par une catégorie de personnes ou de population continuait d'être acquise. En fait peu ou prou, nous en sommes rendu à ce terme. Pour notre et nos malheurs,

En effet, la « pensée actuelle » serait de renverser ou de supprimer ces deux premiers principes car ils aboutiraient, semble-t-il à une impasse.

FIN DE LA PREMIÈRE DEMANDE