La première activité d'un pays est celle de la communication.

C'est pour cela que l'expression de « dialogue social » a été formulée.
Elle l'est d'une manière impropre car un dialogue suppose que deux et deux institutions ou personnes seulement entrent en communication.
Il est inconcevable et sans pratique réalisable d'instaurer un dialogue à plus de deux sujets. C'est bien pour cette raison que la France est dans une impasse : celle de constamment rejeter l'expression d'un partenaire supplémentaire, de celui qui arrive en 3ème, 4ème, ... position.

De fait, l'activité syndicale se trouve compromise, tout comme pourrait l'être celle d'un exécutif ou celle des personnes qui désirent s'exprimer, par exemple et notamment celle des médias ou de la presse, celle plus générale ou particulière des Français.

Ainsi donc, mais pas exactement comme pourrait l'entendre Monsieur François Fillon, qui voudrait limiter le temps consacré à l'activité syndicale, il est nécessaire de restructurer totalement cette activité (Cf. Le « droit syndical », expression d'un contre pouvoir entrepreneurial), afin justement de valoriser et son activité et le temps qui y est dévolu.

Cette ouverture entre nécessairement dans le contexte d'un dialogue (à 2 partenaires) à laquelle les syndicats seraient à l'évidence les premiers intéressés.
Il reste en définitive à savoir quel pourrait être le deuxième et seul partenaire permettant de retrouver un contexte favorable d'activité ...