CdC Lundi 26 septembre 2016
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Mots-clés : filiation
Nous sommes ce qu'il nous est donné d'être.
En cela nous sommes rien et tout à la fois.
Alors, il n'est aucune raison de s'enorgueillir en disant et en faisant ce qui ne provient pas de nous.
Si nous étions des coquelicots, nous resterions des coquelicots - Champ de coquelicots, août 2015
Déjà, en ce monde et pour ce monde, nous provenons de nos parents.
En ce monde nous sommes invités à être et croître en enfants de Dieu.
De fait, nous ne sommes pas là pour croire que nous croyons, mais être et marcher pour le Christ, c'est-à-dire être avec et pour les autres.
Celui qui accueille les autres tels des enfants, nous le reconnaissons.
Puisque nous essayons, par la conversion, d'être avec lui, nous voulons être pour lui des enfants.
C'est donc bien par nos conversions que nous devenons frères et sœurs.
Nous le comprenons, cette filiation qui provient du Père, affirmée en son Fils, elle peut être vécue en son Esprit.
Si nous sommes en accord dans la conversion, avec l'Esprit-Saint, nous demeurons et sommes les enfants de Dieu.
Ainsi, cette filiation n'est ni adaptative, ni adoptive (telle qu'il est dit ailleurs).
Elle résulte de l'Amour et de la Miséricorde du Seigneur.
Références croisées des noms figurant dans les textes :
Autres sources ou corrélats :