Les récents propos du président de la République sonnent le glas de sa reconduction par vote présidentiel direct.

Qui plus est, en considération de notre pratique en l'établissement de partis politiques qui sont chargés de constituer une majorité, la partie nommée gauche de l'électorat se trouve dégarnie et non viable.
En effet, les électeurs de celle-ci, ne pouvant se référer à celui qui en a été le maître d'ouvrage (ou EN - leader), trouvent difficulté à assurer dans le parti du président la légitimité de son candidat président. Elle est incapable également d'avoir un autre candidat qui puisse remplacer cette défaillance.

Cet événement, résultant principalement de la publication d'affirmations infondées et personnelles ..., par certains aspects révélateurs d'un suicide politique, qui remet en cause l'éthique du président actuel et par conséquence celle du gouvernement qu'il a constituée, est sans précédent.

Cette actualité pose au moins à terme la question concernant la légitimité présidentielle à pouvoir dire et faire.
Or s'il y a preuve d'abus de pouvoir, il s'avérerait possible de dénoncer la légitimité du président actuel.
S'il n'est pas de preuves de cette abus par les lois, il ne peut être exclu cependant que les lois actuelles soient insuffisantes pour en faire état.

En conséquence et quelque soit l'issue des examens précédents, le fonctionnement du régime semi-présidentiel direct doit être réexaminé.

Si nous ne modifions pas le système de ce régime actuel pour un régime différent, - et pourquoi le modifierions-nous puisque nous sommes inscrits depuis un long moment dans l'attentisme politique - , le seul vote cohérent et possible pour signifier un désaccord concernant le régime lui-même est et reste le vote blanc.

Il ne suffirait pas de rejeter un candidat pour un autre, pour qu'il trouve, non pas notre consentement, mais le sien à entamer une réforme du système qui le supportera ! Aucun candidat n'a mis dans son programme la modification du régime semi-présidentiel direct.

Le système est donc verrouillé par tous.

La seule façon de rouvrir la porte est d'en faire sauter les gonds, la serrure ou sa totalité, la porte elle-même.

François Hollande nous inscrit délibérément dans son terrorisme politique.

À cet exposé peu réjouissant, il est certainement une alternative à laquelle ni vous ni moi n'avons jusqu’à présent songé.
N'hésitez pas à la divulguer et à nous en faire part ...