Suite de La décadence des rotatives - France

Vous allez me dire : « c'est inhumain d'exclure les homosexuels, les homosexuelles ; d'après le sens de l'histoire, tout le monde en Europe, accepte le « mariage des homosexuels ».

A remarquer que depuis 11h21 ce matin, l'article du Parisien est déjà passé dans la trappe des oubliettes journalistiques, preuve s'il en est d'un manque de consistance.

Le sens du temps, de l'histoire est un argument peu convaincant. Tout changement, tout progrès est à examiner de façon circonspecte.

Le premier point, fondamental est celui de la légitimité. Il est hors de la justice de supprimer une légitimité pour en asseoir une autre, au détriment de la première. Les couples, ménages, femmes et hommes qui ont ou qui souhaitent se marier tel qu'est défini le mariage civil doivent et devront continuer à pouvoir se marier ainsi sans que soit englobé, légalement, un usage contraire au principe qui a conduit leurs décisions.

En cela et sous réserve de la véracité des informations fournies par le Parisien, les pays de Belgique, d'Espagne, de Norvège, du Portugal, des Pays-Bas et de la Suède ont procédé à une assimilation qui porte atteinte aux mariages qui avaient été contractés selon l'usage traditionnel de leur pays.

De facto, le terme de mariage est ainsi hors de pouvoir être adopté à l'ensemble des unions, d'une manière indifférenciée : mariage et union homosexuelle.

Une nouvelle légitimité, une dignité doit-elle être adaptée aux unions homosexuelles ? Si oui, comment ?

Certains considèrent que cette légitimité est caduque dans la mesure où elle est contraire à la nature. D'autres estiment que le statut de concubinage correspond à une union de fait, et s'inscrit dans une reconnaissance et à un statut suffisants. D'autres enfin considèrent que le devenir d'un mariage est celui d'une famille. Est-il quelqu'un qui se marie pour être seulement avec son conjoint, sa conjointe ?

En pratique et devant le représentant légal, il est impossible de connaître la suite d'une union humaine, si elle est pérenne, si elle se poursuit par la naissance ou l'adoption d'enfants ? En conséquence, l'argument familial est un élément qui dépend des suites de l'union.

Voir suite de l'article sans lien à ce jour : La décadence ? - France

Vers le début du thème

« ... Viendra un jour, oh sinistre mémoire ou prophétie de l'évolution humaine, c'est peut-être avec un animal, une plante, un objet, une pensée, un idéal, enfin, ...être avec ton Dieu ... , pour lequel tu voudras oublier, humanité en un unique humain dans l'humilité suprême, qui effacera toutes les bassesses d'un fruit que tu aurais trop mangé ! »