« Mission du citoyen »

Le questionnement sur la « citoyenneté française » devrait être un questionnement sur la « citoyenneté européenne ». Si la volonté des pays membres est de faire partie d'un ensemble plus vaste, il est mission des politiques de chaque état membre de préparer cette « citoyenneté européenne ».

L'objet du présent traité (cf. titre) est autre que celui d'ajouter, de simplifier ou de corriger des propos. Il est entendu que l'habitant d'un pays, quel qu’il soit, affirme son dévouement à sa famille et au peuple qu'il côtoie, par les paroles et les actes, par sa détermination à secourir ceux qu'il aime au péril de sa vie. C'est dans le contexte et l'hypothèse d'une vie de soldat que se révèle et peut se définir réellement toutes les valeurs de droits et de devoirs qui ont été développées dans la Charte. Les valeurs militaires d'un « citoyen prêt » à secourir son environnement (Ibid. sa patrie), avec toutes les nuances et la volonté de concourir au retour de la paix. Il y a donc lieu dans ce préliminaire d'en faire état.

Le code du soldat, Armée de Terre 2010 – Source : http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-les-essentiels/code-du-soldat - (Mise à jour : 08/11/2011 10:45 ) est un ensemble de 11 règles déclinées en quatre principes qui, s'ils sont « militaires », sont avant tout civils (entre parenthèse) : 1.  - accomplir sa mission (son travail) dans l'excellence professionnelle (formation, chef d’œuvre) et la maîtrise de la force (modérer ses ambitions individuelles, respect de la hiérarchie, etc.),

2.  - faire vivre les communautés militaires unies (coordonner les personnes et les équipes, gérer, organiser, planifier, etc.) dans la discipline (obéir, rendre compte, faciliter) et la fraternité d'armes (participer à la vie de l'entreprise, développer un syndicat associatif),

3. servir la France (avoir le sens du service) et les valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît (conserver la culture d'entreprise),

4. - cultiver des liens forts avec la communauté nationale (améliorer la communication, faire de la publicité).

Il y a souvent eu un malaise entre la population civile et l'armée, en tout cas principalement avec l'armée de terre. Certains hommes ayant fait leur conscription gardent un souvenir de leur présence sous les drapeaux : perte de temps, antimilitarisme avoué, (notamment dans la période de prospérité des années 1960), etc.

Cette ambiance ou ce climat sont révélés par une absence de sens , notamment dans le défaut de signification actuelle du défilé du 14 juillet. Le 14 juillet aujourd'hui « cf. Le 14 juillet aujourd'hui » sur le site de l'Élysée est d'une pauvreté affligeante ou désarmante - Source : http://www.elysee.fr/president/la-presidence/les-symboles-de-la-republique-francaise/le-14-juillet/la-fete-nationale-du-14-juillet.448.html.

Nous aurions pu nous attendre à un autre regard : économique (système d'armes), forces alliées, et évidemment manifestation de la cohésion nationale au sein d'une «  future cohésion européenne ». Le gouvernement actuel tout comme les gouvernements qui ont précédés semblent être hors d'une réflexion préparant l'avenir. Nous sommes dans un état du passé. Le défilé est hors d'être une marche de beaux uniformes des différents pays européens (Allemagne et France,...) réconciliés allant de l'Arc de Triomphe à la Concorde. Il faut expliquer ce que signifie cette réconciliation et en quoi elle est de « citoyenneté européenne ». Ce ne devrait pas être à moi d'en prendre conscience et surtout de le dire. De fait je n'irai pas plus loin en cet entendement.

Missions d'un soldat

De la protection à l'offensive

La rareté et la richesse des ressources (tout d'abord celles des biens alimentaires de subsistance, du besoin d'eau et de nourriture) a toujours entraîné chez l'homme (individuel ou collectif) la nécessité de protéger le territoire sur lequel elles s'étendaient ou à se déplacer en allant trouver ailleurs ce qui lui manquait (1).

De fait, d'un point de vue personnel ou sociétal, ses aspects historiques, tout comme ceux de l'histoire en temps de paix (et en temps de guerre) reposent sur l'étude de l'économie, de la démographie et de la géographie.

La seule et trop malheureuse caractéristique principale qui différencierait l'état de paix de l'état de guerre reposerait sur la dérogation au « droit de tuer l'être humain lui-même ». Nous resterons hors de ce propos pour nous consacrer à un deuxième attribut, celui de maximiser tous les efforts, humains et matériels, pour sortir de la crise, du conflit, synonymes pour nous équivalents d'un état de guerre (Ibid. Paix), qui sont mis en œuvre pour retrouver un état de paix ou d'une vie à nouveau possible.

Marya Deslas