Notre condition d'être social, (Ibid. de citoyen, de personne d'une cité, etc.), et de nos échecs à y tendre, en situation de crise notamment, qui bouleverse et remet en cause nos fondements pour dégager un autre espace, un autre temps, une autre voie, et de fait un autre nous-même, mobilise toute nos énergies.

Pour y parvenir, la vision, la vue que nous avons est comparable à la position d'un observateur situé sur une grève, sur la plage au niveau de la mer. Il peut discerner alternativement et au gré des vagues le passé, la marée basse, le présent ou l'avenir, la marée haute, par un mouvement historique et par l'apport sédimentaire, tel qu'il lui convienne d'être dans le temps et dans l'espace, dans cette ondulation propice à sa réflexion. Il est stable mais il flotte entre plusieurs orientations possibles.

Une erreur de lecture de l'économie et qui se traduit par son enseignement consiste à répartir l’ensemble de l’activité économique en trois grands secteurs économiques (primaire, secondaire, tertiaire). Bien évidemment il en existe au moins un quatrième qui conditionne le progrès de tous, avant celui de lui-même, et qui a pour toute mission que de n'être pas « rentable », économique, ni pour l'essentiel ni pour le superflu ! Il s'agit de la « recherche qui ne trouve pas », de l'idée biscornue, etc., qui a souvent son achèvement dans des développements insoupçonnés ...

D'aune autre façon, la séparation établie est pour le moins arbitraire ; ces 3, je dis ces 4 secteurs sont en réalité intimement liés dans des vues multiples. N'en déplaise à certains dont j'omettrais de citer le nom, « Leur regroupement n'est pas non plus arbitraire. » (belle affirmation), ces visions ou plutôt des visions trop figées sont arbitraires et sont de politique, ce qui est sans intérêt (la politique n'est-elle la science des politiciens, des hommes de parti, des êtres sectaires ? Nous laisserons à ceux que nous n'avons pas cités le soin d'y répondre.

Toutes les liaisons existent ou devraient exister, vous en conviendrez aisément, entre la recherche en agronomie, l'agriculture et les services, l'agriculture et l'industrie, …, la recherche qui trouve, la recherche et les services, la recherche et l'industrie, la « recherche de ce que l'on ne trouve pas ».

De fait, nous sommes ramenés au problème déjà entrevu, celui d'examiner un système, un « objet humain et matériel », divers et varié, polymorphe, multiple, etc. et nous désirons le rendre simple sans en ôter de caractéristiques ; il s'agit de le modéliser.

Cela revient à formuler ce dont nous rêvons. Et si, au lieu de consommer ou de détruire, c'est selon, si nous avions avons un tout petit peu de temps devant nous pour imaginer et spéculer sur notre vision, pourquoi nous en priver ?

En ce jour en tout cas, pour nous la mort n'est pas la fin de notre existence mais la fin de notre vie. Alors il s'agit de continuer à exister, et c'est revivre !

Marya Deslas