S'agit-il encore de parler, ai-je fait remarquer ?
- Non, il s'agit de faire.

Faisons donc plaisir à autrui, à nos Frères, à nos amis.
C'est différent d'une comédie, car une comédie vient aisément tromper. Quelqu'un se tromperait-il en faisant plaisir à son prochain ; en viendrait-il à regretter amèrement d'avoir aidé ou donné ce qu'il avait ?

Ce que j'avais, l'ai-je égaré comme s'il était perdu ou qu'il m'a été retiré ?
Certes non, il est plus utile qu'à moi-même car j'ai déjà trouvé le bonheur qu'en m'en dé-saisissant, il m'ôte la charge de le porter toujours.

Faudrait-il aller chercher toutes les sciences, les philosophies et les spiritualités alors que l'Esprit nous en prodigue l’essentiel et nous offre toute puissance en un mot qui peut tout engendrer, tout générer ?
S'il est nécessaire que d'autres que nous empruntent des voies indirectes, où il leur faut encore chercher ou rechercher, y a-t-il un mal à cela ?

Abstenons-nous et restons humbles, évitant de crier sur les toits que la vérité nous éclaire parce que nous discernons avec beaucoup d'acuité le rayon droit, fort et vivant qui parvient jusqu'à nous.
En effet, les distractions qui atteignent les autres lorsqu'ils utilisent seulement la diffraction de la lumière leur permet de varier leurs approches et leurs entendements …

Rappelons-le, si nous avions quelques devoirs à obtenir un résultat, le temps présent et futur, pour nous comme pour autrui, serait propice à nous rendre disponibles.

Si nous sommes convaincus de cela, alors, prodiguons tout l'espace de celui-ci pour qu'il soit mis au service des autres.

Mis à jour le 29 mai 2017