Irais-je encore longtemps laisser l'autorisation aux réseaux sociaux le privilège de consolider pour eux-mêmes les informations qui leur parviennent des autres ou de moi-même ?

Telle est la réelle question.
Y a-t-il quelque chose de social dans leur fonctionnement ?

Réseaux sociaux au carré - @ Twitter
Réseaux sociaux au carré - @ Twitter



Je vais omettre d’exposer les caractéristiques que tout le monde connaît pour n'aborder que ce qui est susceptible d'intéresser l'une ou l'autre des personnes qui désire être fraternelle ou est animée d'une motivation humaine, probablement plus étendue que celle d'une tendance sociale.

La considération des psychologues, précisément dans la Règle des 150, est une aberration de plus que nous pouvons ranger au placard, tant le nombre des individus, morts, vivants ou même à naître est à prendre en compte, non seulement dans la façon dont nous vivons mais avant tout dans la manière dont nous pouvons reconnaître une personne, dans la façon dont elle se présente, dans son faciès … et dans ce qu'en disent d'autres personnes.

Ainsi « les relations humaines » ne résident pas tant dans le nombre de personnes qu'un individu iota peut reconnaître et dont il pourrait interpréter les réactions (!) mais dans l'environnement das lequel il se définit et dans lequel il est défini par tous les autres …

Dans les conditions actuelles et proches, il est vrai que la confiance et la connaissance d'une personne, quelle qu’elle soit, peuvent être considérées comme hypothétiques.
La tendance évoluerait mieux et plus encore vers un monde où n'existeraient que « des chômeurs, des élus, des notables, des passagers clandestins, des politiques, des resquilleurs, des terroristes, etc. » (appelez-les ainsi qu'il vous convient), bref des individus « sans foi, sans morale ni loi » qui tirent avantage de la « vie en communauté » sans contribuer par eux-mêmes aux apports ou la participation à des dépenses communes.
Faudrait-il en plus payer pour une diffusion urbi et orbi d'idées qui, non seulement seraient contraires aux nôtres, mais qui de plus se révéleraient irrationnelles !?
Une évolution constante et en quelque sorte une révolution qui s’imposerait dans le grand réseau européen ou mondial.

À cela s'ajoute plutôt que s'oppose le travail considérable d'écriture, de diffusion et d'investigation de réseaux résiduels d’États ou indépendants, privés ou publics, qui analysent et sondent, s'infiltrent afin de mieux percer le faux du vrai.

Alors, la « machine » est déjà en marche qui viendrait substituer la dénonciation à l'inscription.

Le mieux serait-il de reconnaître quelqu'un, non pas sur ce qu'il dit et fait, mais de rassembler toutes les opinions des autres quant à ce qu'il aurait pu dire et faire, quant à ce que nous pourrions savoir de ce qu'il aurait pu dire et faire ?

En définitive, dans notre contexte ou dans son évolution supposée, tout le monde ignore n'aurait idée ce qu'il veut être dans un système qui dépasse pratiquement tout le monde !

Une solution possible et réajustée

Le but premier, rappelons-le cependant, était d'augmenter virtuellement la proximité.
Je suis en dehors de considérations financières mais l'idée est précisément de paramétrer le « système » afin qu'il soit autant local que global.
De fait s'il posséderait la même architecture, son influence serait circonscrite à une sphère d'influence définie, avec les liens principaux permettant de traduire les flux réels d'échanges avec tous les autres espaces locaux.

L'avenir dira si cet agencement ou cette organisation pourra mieux répondre aux différents enjeux des personnes et des sociétés.