Sur l'esclavage et la destruction des hommes

Le procès de la paternité

Veuillez vous abstenir de penser que je sois assez ou trop féministe.
Est-ce que je voudrais éradiquer mon ex-compagnon s'étant montré infidèle à mon égard ou ayant cessé de me considérer avec une reconnaissance que je serai censée devoir conserver ?

J'ai le même comportement et la même opinion envers tout autre être masculin qui s'affiche autre ou eunuque, portant dédain envers les autres femmes pour s'attacher aux hommes que je souhaiterais conquérir ou rejeter, ou des hommes qui ont des pensées obscures envers les enfants que j'élève avec tendresse, et qu'il faudrait, selon vos dires, doublement rejeter.

Je désire ôter tout jugement qui provienne de moi, en dépit des malheurs qu'ils pourraient apporter par une paternité revendiquée.
Ce qu'ils font, ils le font par don, par viol ou par vol …

Ainsi, ce n'est pas moi qui mettrais les hommes en esclavage, ni qui les tuerais afin de ne garder que les filles ou de ne promouvoir que les êtres féminins, en affirmant une maternité qui surpasserait l'humanité.

Tout cela est déjà arrivé par les femmes en égalité de ce qu'ont fait les hommes.

De fait je suis hors de déplorer une actualité qui répète ce qui a été.

  • En effet, si la liberté des êtres humains est d'être odieuse, je peux m'exclure de leurs actes et de leurs paroles et continuer à vivre selon la mienne, que je désire être bonne et la parfaire.
  • Si cette liberté, en revanche, est d'être aux dieux, ou plutôt au Dieu, ou humblement à Dieu puisque les hommes se réclament d'un seul pour être autant sinon plus en étant plusieurs, de se trouver en autrui comme il peut nous être offert de nous voir en nous-même, de vouloir aimer chacun comme nous désirons que nous soyons aimés ou que nous aimions nous-mêmes, il est à accepter que chacun aille de sa route comme il l'entend, à la charge des autres de conseiller et guider du mieux qu'il peut voir pour cette personne et pour tous.

Quoiqu'il en soit, en croyant ou en ne croyant pas, le Fils de l'homme garde sa signification, il est vivant pour les uns comme pour les autres ; pour ces derniers il demeure le fil de l'homme.