Y aurait-il à porter critique ou réprimande parmi les hommes ? Ils ont difficultés à être ce qu'ils sont, encore et peut-être plus ils auraient complications à être ce qu'ils ne seraient pas. Parmi les hommes, il est rendu difficile d'être un père pour son enfant, il est parfois et souvent obstacle à être femme et mère pour un enfant.

Or voilà quelqu'un qui vient en reprochant aux uns comme aux autres, ou de se dispenser de la paternité, ou de nous dire qu'elle est absente ...

En contradiction il vient affirmer qu'il est miséricorde de Notre Père des Cieux et que sa volonté est faite sur Terre comme elle est dans les Cieux, ou tout au moins que « nous voudrions » que son commandement s'étende ainsi.
De fait, c'est effectivement oublier la miséricorde de Dieu ou de vouloir abolir la charité qui pourrait être la nôtre.
Si en effet il y a difficulté d'être un père parmi les hommes, faudrait-il pour autant porter plus avant les lois qui empêchent à une mère de l'être pour un enfant ?

Si certains voudraient se dispenser de la miséricorde du Seigneur, serions nous empêchés par quelqu'un ou quelque chose de lui rappeler de ne pas y faire obstacle ?
Mais tout, par cette miséricorde qui est don du Seigneur, nous impose de garder liberté, pour les autres et pour nous, en notre idéal.

Aussi, la charité demeure et qui est notre amour, est de confirmer la Parole :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jean 14, 1-6).

Il n'y a pas de raison, ni fortiori d'amour, à obstruer, à condamner des voies, qui paraîtraient à certains des impasses ou dont les les issues soient incertaines, mais qui demeurent des voies dans lesquelles la voix peut être entendue.

Oui, je l'affirme, si vous dénoncez plus loin ce que je viens de dire, je confirme ce qu'il est dit aujourd'hui :
Matthieu 10,37-42.

Dimanche 2 juillet 2017